L'île
Rouge 5 – Chez les Betsimisarakas / décembre 2016
Départ
de « Tana », direction Tamatave, le plus grand port de
Madagascar, au centre de la côte est.
Le
but est de remonter ensuite la côte est,
Ce
sont la météo et l'état des pistes qui décideront jusqu'où, car
on est maintenant dans la saison des pluies,
Là-bas,
c'est le royaume des moustiques,
et de la malaria !
Mais
c'est aussi le pays de la vanille, de la cannelle, et des épices !
Le
royaume du vert, après celui du rouge...
Sept
heures de TB (désormais je dirai TB pour taxi-brousse) (j'aurais dû
commencer avant!!!)
Je
profite de mon passage à Tamatave pour aller visiter le parc
zoologique de Ivoloina, à 14 km au nord de la ville,
On
m'indique un petit lieu, où de vieilles 504 Peugeot break font la
liaison pour s'arrêter sur la route principale, au niveau de la
piste qui mène au parc,
Reste
quatre kilomètres à marcher...
Je
signe,
Je
trouve donc une « 504 », il reste une place devant, où
il y a déjà le chauffeur et un passager,
Derrière
c'est plein, plein...
Plein,
ça veut dire que nous sommes seize ( oui dans la « 504 »!!!)
Bon,
tout ça ne coûte que soixante centimes d'euro, on peut mourir pour
pas cher, c'est bien...
Après
quatre kilomètres de marche, le long d'une rivière large et
profonde, je touche au but,
Petit village le long de la route du parc |
La rivière |
Sur la rivière, on fabrique des radeaux de bambou |
Un joli lac avant d'arriver |
Le
parc est magnifique et regroupe beaucoup d'espèces de lémuriens que
je n'ai pas encore vues,
Les
chemins offrent divers choix de randonnées, j'y passe donc quelques
heures, fais le plein de photos,
Maman et son petit |
Un caméléon rare de Madagascar |
Appelée "Grenouille tomate" |
Un python dort sous les feuilles |
La tortue de Madagascar, quelle géométrie!!! |
Un beau lézard |
Je
rentre à Tamatave le soir, à l'arrache, en faisant du stop, et le
stop à Mada ce n'est pas vraiment facile, mais en brandissant un
petit billet, bleu, ça peut marcher...
Demain,
je pars vers Sainte Marie, à cinq heures du mat...
et,
Carte: https://www.google.fr/maps/@-16.9691655,49.8768194,150729m/data=!3m1!1e3
Donc
départ à 5h, 160 km de route, en TB ça fait 5 heures, normal...
Ensuite
bateau, une heure et demie,
Arrivée
au port de Sainte Marie, AMBODIFOTATRA, à 13 heures,
Sans
bagage, je sors le premier du bateau, fends l'habituelle cohorte de
chauffeurs de taxis, tuck-tuck, pousse-pousse, et rabatteurs de tout
poil, comme si je connaissais déjà les lieux,
J'arrive
sur une grande avenue, et tourne à gauche, au pif, comme dab …
Bingo !
13H03, je passe devant « l'office du tourisme », récupère
un plan du bourg, vague photocopie, et repars,
13h06,
un petit restau « paillote », sur le bord de mer, la
patronne, accorte et enceinte jusqu'aux yeux, me hèle et me dit «
on a de tout aujourd'hui, tout de la mer »,
Je
m'assois, commande une bière GM (grand modèle), glacée, et,
finalement, une langouste, énorme, fraîche du matin, avec de l'ail
et de la mayonnaise, une folie à huit euros...
Bon,
là, il est 13h20, je suis en train d'écrire ce texte, en attendant
ma langouste...
Je
vous laisse,
Après-midi,
je viens de me trouver une moto, la moto !, toute neuve, qui est
arrivée par le même bateau que moi, 250 Trail, idéale pour
ici, je signe et pars avec,
Pour
trois jours,
Je ne vais pas regretter !
Sainte
Marie est une ancienne île de pirates, comme le nord de Madagascar,
comme tout Madagascar d’ailleurs, depuis le XVIII° siècle,
Une
journée de visite dans le sud, la route de l'aéroport, les petites
pistes qui mènent vers la côte est, pourries, défoncées,
boueuses, glissantes...
L'île
fait environ soixante kilomètres de long, axe nord-sud, pour, en
moyenne, quatre kilomètres de large,
Le
lendemain, vers le nord, cinquante kilomètres de côte magnifique,
criques, plages, calanques, eaux émeraude et turquoise, arrêts dans
les villages...
Les
gosses hurlent « Vaza, Vaza » en entendant la moto
arriver, passer, et continuer le chemin,
De
temps en temps j'entends « Eh Jesus ! », je freine,
m'arrête et réponds « Non, Moïse » rires...
Un
peu plus tard, vue la date, et vue ma barbe qui pousse
inexorablement, j'entendrais « Eh Père Noël ! » !!!
A
l'extrême nord, la « Piscine naturelle », trois petites
plages, paradisiaques, presque entièrement barrées par des rochers,
sur lesquels les vagues viennent finir en gerbes d'écume, à l'intérieur, eau pure,
poissons par milliers, coquillages...
Une
buvette sur la plage la plus au nord,
Les petites marchandes de souvenirs m'ont repéré... |
Allez ! une bonne bière ! |
Une
THB glacée,
Cinq
jolies Malgaches,
Qui
se baignent,
Presque
nues, dans l'eau pure,
Beau
comme du Gauguin...
Un
signe de la main, des rires, pas de photos...
Je
décide de redescendre vers la « capitale », on m'avait
annoncé deux heures de route, ça, c'est pour les voitures, et puis
je viens de la faire le matin, et j'ai bien mémorisé, alors je
décide de « rouler »...
41
minutes pour faire la cinquantaine de kilomètres, moto de rêve...
Quel
bonheur de rouler très vite,
trop vite, et d'arriver vivant !
Une
bière, une pause,
demain je vais à "l'île aux nattes"...
L'île
aux nattes et Sainte Marie,
c'est comme un point d'exclamation posé
sur l'océan indien,
Le
point qu'est l'île aux nattes vaut l'exclamation !!
C'est
beau, beau comme la nature,
quand
elle sait faire,
simple...
Traversée
en pirogue à balancier, tout le tour à pied, par les plages,
environ huit kilomètres, plus visite du centre de l'île grâce à
un joli chemin,
Traversée en pirogue vers l'île aux nattes |
Le port des piroguiers |
Traversée du chenal |
Sainte Marie vue de l'île aux nattes |
Journée
hors du temps, comme au début du temps,
Trouvé
un petit bar rasta, incongru, original,
Donc
deux bières....
Baignade,
à poil,
sur une petite plage paradisiaque,
juste pour moi,
Oui,
je suis bien, libre, totalement libre,
comme
un oiseau...
Les tortues aussi, sont heureuses ! Eh! déshabillez vous, ça sera plus pratique... L'amour en scaphandre... |
Je
vais rester un peu à Sainte Marie, belle île,
De
plus, j'ai trouvé un hôtel sympa,
Avec un beau billard...
Tout
pour faire un bon break,
Donc,
je vous laisse,
On
se retrouve plus tard,
Moi, je file au billard...
En
attendant, eh bien, attendez....
et,
ENJOY
&
B.A.P.
Eh! as tu trouvé BUZZ ?
La chose la plus étonnante au final, c'est que dans ce pays tellement "dépaysant" on parle français !
RépondreSupprimer(remarque que des fois on est étonnés aussi qu'en Calédonie on parle français !)
Je me demande s'il y en a beaucoup qui n'osent pas rentrer dans le bar (Dog Marley trop bon !)
Dis, filerait pas un mauvais coton Buzz ?
24h sans regarder le blog et je retrouve Buzz en train de boire une bière !
RépondreSupprimerSacré Buzz, il fait tout comme son "père "!!! Mais y prend pas de photos le coquin....
RépondreSupprimercou!cou!toujours un régal de te lire ,un peu de chaleur dans cet hiver venteux et pluvieux...
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