CUBA 9 / 58 jours à CUBA Impressions - décembre 2017


CUBA 9 / 58 jours à CUBA
Impressions – décembre 2017



Je repasse comme prévu par SANTA CLARA, et son charme « révolutionnaire », dernières bières au bar de la Révolution, dernières promenades nocturnes, arrosées de Mojitos, et bercées de « son », samba, mambo, chachacha, musiques dispensées par les orchestres de la rue, les Trovadores, troubadours cubains,

MUSIQUE:https://www.youtube.com/watch?v=3LzqgDDO2BY&t=329s

La musique qu'on entend partout dans les rues  !



Puis bus de nuit jusqu'à La Havane,



Et là, ça dérape un peu,

Direct dans la loi de Murphy,

En clair, quand ça veut pas, ça veut pas !



Primo,


Un « CON'CUBAIN » a rangé mon sac à dos la tête en bas dans la soute du bus et empilé des valises dessus, et c'est la seule fois où je n'ai pas pu, en pleine nuit, surveiller le chargement,



A l'arrivée, ma bouteille de shampoing, modèle familial, car je n'ai pas trouvé de petite bouteille, s'est vidée dans ma besace, et le produit sort par les coutures...tout le sac est gluant, je n'ose imaginer l'intérieur...
Heureusement tout le "précieux" est protégé dans des pochettes étanches, enfin j'espère...

Mais point positif, ça sent très bon !



Deuxio,



Ma « limace » sur l'épaule, je me mets en quête d'un taxi, à distance du terminal, pour payer un tarif « normal », voire moins,



Je finis par en trouver un, à un prix dérisoire,



Mais il est en panne de batterie et il faut pousser pour démarrer...



Finalement,
au bout de deux cents mètres,
il ne démarre pas ! Je suis en nage, j'ai le dos qui fait des bulles, je sens de plus en plus bon...



Je reprends ma « limace » et trouve un autre taxi « Pachèrossi », qui démarre,
Mais tombe en panne Place de la Révolution !
Cette LADA, qui doit avoir mon âge, est en train de rendre l'âme, dans une odeur d'huile brûlée impressionnante, heureusement l'odeur du shampoing domine...



Je termine à pied, deux kilomètres et demi, en plein soleil, avec du shampoing qui me coule dans le dos, et dans le pantalon,

Je rêve d'une douche...



Tercio,


J'arrive à la « Casa », où j'avais fait téléphoner de Trinidad, un truc pourri au fond d'une ruelle, au deuxième étage d'un immeuble en ruine, et la patronne me dit qu'elle n'a pas reçu de réservation, et que la chambre est louée, je suis à la fois déçu et soulagé,
Elle remarque les bulles sur mes sandales, me sourit, elle doit trouver que je sens très bon...

Euh, c'est complet ? tant mieux !



Mais sympa, après quelques coups de téléphone, elle me trouve une Casa « cerco », ça veut dire tout près,
Six cents mètres...


Le shampoing continue sa vie...



Et là, fin de la galère, superbe "casa particular", vieille bâtisse coloniale dans le vieux Havane, tenue par deux types très sympas, et sûrement très gays, qui doivent penser que je sens très bon...


Je me pose, le bonheur,


J'ai mis plus de deux heures pour un trajet qui aurait dû prendre vingt minutes...



Tout le restant de l'après-midi à tout rincer, absolument tout, et pour le shampoing il en faut des rinçages... et à mettre tout à sécher, sac à dos, vêtements, objets, donc à poil dans la chambre,
Pour sortir on verra demain!

Je baigne dans un parfum Fructis/Garnier/Yves Rocher  !

Finalement tout est bien propre, et sent bon, ça c'est le côté positif !



Le lendemain, me reste à traîner dans « Habana Vieja »,



Revoir les bistrots de Hemingway, la « Bodegita del Medio », le « Floridita », le « Sloopy Joe »,

Et attendre mon avion,



Joli reflet...


Mon deuxième visa se termine le 9 à minuit, mon avion est prévu le 9 à 23h30, difficile de profiter plus, sauf à la boutique de l'aéroport,

Dernière vision de La Havane



Il est temps de revenir sur CUBA, sans jugement aucun, juste des impressions personnelles, et partiales, comme toujours,




Avant tout, Cuba est certainement l'un des plus  beaux  pays que j'ai visités ces cinq dernières années, et pour plusieurs raisons...



1- CUBA en Chiffres !



58

Jours, durée du séjour,



13

 

Provinces visitées, sur 14,

Car j'ai zappé la province de la Juventud, grande île au sud, éminemment touristique,



17



Villes visitées, sur 18,

Car j'ai zappé Matanzas, à l'est de La Havane, pour les mêmes raisons,



2700

Kilomètres,

en bus,

en taxi-collectivo,

en camiones,

en jeep,

en carosse,

en byci-taxi,

en side car,

en moto,

à pied...



16


Le nombre de bouteilles de rhum bues,

Car une étude comparative et exhaustive se doit d'être menée sérieusement...



?

Le nombre de Mojitos consommés,

Je n'ai pas compté,

Mais à coup sûr, les deux meilleurs Mojitos de Cuba se dégustent

à CAMAGUËY, au bar « El Cambio »,

et à SANTIAGO, à la « Taberna del RON »



Aucun doute possible, croyez moi...



?



Le nombre de bières consommées,

Je n'ai pas compté non plus,



Mais on peut les classer de la meilleure à la pire,



Crystal, légère et désaltérante,



Bucanero, plus forte et très bonne au goût,



Presidente, très légère, et bon marché,



Cacique, pas mauvaise, par défaut...



Mayabe, quand on n'a pas le choix...



Huatuey, à éviter !


Révoltant, car on donne à une bière le nom du chef Taïno, brûlé en place publique pour avoir refusé de se convertir au catholicisme espagnol, et on la fait imbuvable ! Dernier affront ?



« 0 »



Comme O, comme H2O, comme EAU, comme Zéro !

 

Zéro, la quantité d'eau consommée en deux mois à Cuba,

pas une gorgée,

malgré la chaleur,

les kilomètres à pied,


Incapable de parler du sujet, je vais laisser ça aux buveurs d'eau...

 

(Je n'ai pourtant rien contre John Irving !)



2 - Lumières et couleurs

 

J'ai passé une partie de ma vie à Nouméa, Nouvelle-Calédonie, que l'on surnomme « l'île de lumière », surtout dans les brochures touristiques,

Foutaises !!!

Et je ne dis pas ça pour rien ! Ce n'est pas sans raison, et ce n'est pas le dernier pays visité qui a raison...



C'est Cuba l'île de lumière !



Un air très pur, une lumière incroyable, des couleurs saturées à l’œil, alors pour les photos !


Toutes les photos publiées dans ce blog sont brutes, non retouchées, ni en lumière, ni en couleurs, ni recadrées,



J'ai vu le ciel bleu foncé en milieu de journée, la mer, turquoise et violette, même aux plus mauvaises heures pour un photographe, les verts de la forêt, les fleurs...



S'ajoutent, les couleurs des maisons, ici point de P.U.D., de couleurs imposées pour les murs, les portes, les volets, les toits, chacun y va de sa couleur, violente, flashy ou pastel, rose bonbon, bleu pâle, vert tendre, rouge, parme, bleu roi, jaune, orange, toute la palette,



C'est éclatant, et joyeux,



A ajouter, la propreté des lieux, rues et places publiques, et aussi quartiers pauvres, exemplaire...



A ajouter, également, les voitures, vieilles américaines, étincelantes, bicolores et chromées,



A Cuba, la couleur et la lumière sont partout, un régal,



3 – L'Histoire
( en bref, mais rugueuse quand même)



1492, arrivée de Christophe Colomb, qui pensait arriver en Asie, chez les « Khans », les Mongols !



Dans la foulée, arrivée des Espagnols, venus chercher les richesses, or et autres, et quasi extermination du peuple indigène, les Taïnos, arrivés du bassin de l'Orénoque des siècles auparavant, à coups d'armes, de bûchers, de vérole, et autres chtouilles importées, 90% de la population en moins de trente ans !



Le reste de la population recrutée de force pour aider à envahir le Mexique,



Importation d'esclaves pour les plantations, des siècles de joug...



Puis les Anglais, pour des raisons géopolitiques, douteuses, jeu d'échecs sur les Caraïbes et la Floride...



Puis les Français, chassés de Haïti par la révolte des esclaves, arrivés par centaines, et venus reproduire, sans état d'âme, le même scénario, « canne à sucre et café et esclaves »,



Puis les Américains, au tout début du XX° siècle, quatre ans d'occupation, mais vingt ans de colonisation, et cent ans de coercition...



Puis l'emprise russe, quasi stalinienne, le grand frère, sensé protéger des Américains, mais Cuba n'était qu'un pion dans la guerre froide,



Aussi, trois révolutions, sanglantes, deux contre les Espagnols, une contre Batista, le « nègre » des Américains...



Ça fait cinq bons siècles de malheur...



Bien sûr les responsabilités ne sont pas partagées, elles sont successives ! Pas de chance les Cubains !



La dernière révolution a porté le pays vers le communisme, pas le meilleur choix, les erreurs du « castrisme », monoculture, fonctionnaires surnuméraires, plans de développement incertains, effondrement de l'URSS, blocus américain, aujourd'hui totalement inexplicable, et injustifié, parce que injustifiable...



Les Cubains ne sont pas dangereux, déjà depuis 1962, surtout plus depuis 1991 !!!



Mais quand on maintient la tête d'un peuple sous l'eau pendant cinq siècles, comment peut-il ne pas se noyer ?



Bien sûr, restera le respect et une certaine admiration pour les premiers « circumnavigateurs », parce qu'ils avaient une soif de découverte incroyable, et des couilles aussi,



Mais quant à la colonisation et au bonheur apporté aux peuples abordés, le scepticisme est de rigueur, et le bilan globalement déplorable...



En un an, j'aurais visité, entre autres, longuement Madagascar, un pays qu'on a défait et abandonné, et Cuba, un pays qu'on a totalement empêché de se faire,



Certains peuples n'ont pas de chance...



Ajout,

Chaque fois qu'une puissance étrangère se mêle de faire « tomber » un dictateur, pour se donner bonne conscience, pour paraître plus blanc que blanc, et en général, pour en tirer profit, arrive l'horreur, pire qu'avant, et le « pseudo » libérateur s'en lave les mains,

La révolution, ça ne peut « réussir» que de l'intérieur..., et pas toujours, mais de l'extérieur, jamais !



4 – Les Cubains


Cuba, environ 11 millions d'habitants, progression démographique égale à zéro ( entre +0,1% et -0,1%!),

25% de blancs, 65% de métis ( Africains, Haïtiens, Espagnols, Français et autres)

10% de noirs, afro-cubains, la plupart de ceux-ci dans le sud de Cuba,

Du peuple d'origine, d'il y a trois mille ans, ne reste rien...sauf des poteries, et des squelettes...



Le peuple cubain actuel est très varié, mais a une homogénéité impressionnante, l'hospitalité, la joie de vivre, la musique, la fête et la danse,

Beaucoup de rythmes et de danses proviennent de l'époque des esclaves et sont ancrés dans les Cubains,

Encore un constat, peut-être pas une preuve, que la souffrance, la difficulté d'être, de vivre, la résilience, développent chez l'homme, des qualités auxquelles la richesse et le bien-être ne permettent pas d'accéder,



5 – Les voitures


Ah, les voitures cubaines !


Bien sûr, il y a une armada de tacots du siècle dernier, vieilles Peugeots, modèle 404 pour la plupart, Fiats 500, Ladas des années soviétiques, Coccinelles des premiers modèles,

J'ai vu Dauphines Renault, Simcas Aronde, enfin toute ma jeunesse !!!


Mais les belles américaines ! Beaucoup des années 50 et 60, rutilantes, comme neuves ! Carrosseries étincelantes, selleries en cuir, rose, blanc, violet, et pleines de chromes éblouissants,



Le plus petit moteur est un V6, souvent V8, les Cubains sont des orfèvres en matière de mécanique automobile, et le parc est ahurissant,



J'ai trouvé de vieilles FORD, qui ont mon âge, voire plus, et qui semblent sortir d'usine, un vrai paradoxe...cubain !



6 – La Bouffe



Soyons clair, il ne faut pas aller à Cuba pour y faire des découvertes gastronomiques,



En dehors de quelques villes portuaires où l'on peut profiter de crevettes, langoustes et poissons, grillés, mais sans sel, sans poivre, sans sauce, simplissime. Tout cela assez cher parce que pour les touristes,



Sinon la cuisine cubaine se résume, dans les restaurants, comme chez l'habitant, où c'est plus copieux, mais identique, à :

  • Poulet frit plus riz plus haricots noirs
  • Porc frit plus riz plus haricots noirs
  • Mouton frit plus riz plus haricots noirs
  • Bœuf, mais c'est plus rare, plus riz plus haricots noirs

Accompagnement, tarot bouilli et/ou chips de bananes plantain,


Mêmes plats dans les restaurants d'Etat et les restaurants privés (mais c'est plus cher!)



Certains, de gamme supérieure (?), proposent la « cuisine internationale »,
 
A éviter !!!


C'est à dire, et uniquement, pizzas, rarement bonnes, et spaghettis, toujours trop cuits,


Voilà, on a fait le tour, de l'assiette...


Il faut, à décharge, reconnaître des fruits succulents, notamment les mangues, les goyaves, et un excellent café, fort et parfumé,


Exception à BARACOA, où on peut déguster des plats créoles, poissons au lait de coco, et des plats plus épicés,

Et les cucurachos ! 200% sucre !



7 – Les Cubaines !!!



Fantasme d'Européens, peau brune, chocolat, café, caramel, miel, ébène, poitrine généreuse, croupe africaine, vêtements ajustés, impudeur, joie de vivre, et de danser, yeux noirs, noisette, parfois verts, et sourire éclatant,



La Cubaine a des seins, elle n'en a que deux, mais généralement imposants,



Elle a aussi des fesses, elle n'en a que deux, mais très visibles et très en évidence !
,

La Cubaine est gironde, et callipyge...


OUI MAIS !


Ici, comme partout ailleurs, l'obésité a fait son entrée, en force, et beaucoup de ravages...


Il reste de belles femmes, et de belles jeunes femmes, mais une grande partie est en surpoids,



Subsistent aussi les « jiniteras », jeunes filles, petites lolitas, brunes, de la peau et des yeux, très maquillées et très court vêtues, d'un érotisme insupportable car vénal, petites muses de Nabokov, bandantes, et bandées comme la Princesse X de Constantin Brâncusi, à te crever les yeux...


Regardons ailleurs...



8 – L'architecture


L'architecture cubaine est un condensé de ce qui s'est fait de plus beau au fil des siècles, colonialisme oblige,


Architecture religieuse des XVI° et XVII°, puis styles espagnol, français, mauresque,


Monuments et bâtiments baroques, néoclassiques, art déco, art nouveau, éclectiques, modernes, néogothiques,


Des côtés "parisiens", andalous, arabes,


Chaque ville est un musée à elle seule, et raconte, à chaque coin de rue, sur chaque place, son histoire, sa vie,


Un régal pour le voyageur, le curieux, et le photographe...


Voici donc quelques visions que j'ai eues de CUBA, quelques constats et réflexions aussi,


Pour finir, un petit florilège de photos,


 
 
 
 
 
 
 
 
NUANCES DE BLEU ...
 














 

COULEURS, OMBRES, ET LUMIERES
 
















 


Moi, je vais aller me rincer la monade, au rhum....



Et sauter dans l'avion,
en sentant le shampoing...



On se retrouve quelque part sur la planète...



En attendant,



                ENJOY

                                  &

                                             B.A.P.

 

 


CUBA 8 / Sur la route de Trinidad - décembre 2017




CUBA 8 / Sur la route de TRINIDAD  décembre 2017





J'ai décidé de partir vers « l'oriente ouest », la côte de MANZANILLO, le golfe de GUACANAYABO, là où Fidel CASTRO tenta de débarquer en 1956, avec quelques fidèles (!), cette première tentative fut un échec...

MUSIQUE : https://www.youtube.com/watch?v=g_A3pY74M_g


Les musiques de cet article seront une découverte de Maria Teresa Vera
C'est ici, dans cette région, et plus particulièrement deux villes, BAYAMO au pied de la Sierra Maestra, et MANZANILLO en bord de mer des Caraïbes, et face aux îles Caïmans, que se déroule, tous les samedis soir, la « Fiesta de la Cubania », fête en pleine rue, au son d'antiques orgues mécaniques, venus de France ! Avec concours de jeu d'échecs, musique, danses, et cochons grillés,
Et l'apéro local, le "coctel de ostiones" à base d'huîtres, tomate, sauce piquante et citron vert, une aventure gustative...



Parenthèse : Les échecs sont très populaires à Cuba, on trouve des clubs et des écoles partout, dans chaque ville, une des raisons est certainement que le révolutionnaire Cespédes, héros et lanceur de la première révolution contre l'occupation espagnole en 1868, était champion d'échecs, et considéré comme le meilleur, le Kasparov de l'époque...

La façade d'une école d'échecs


Il faut être là le samedi, c'est demain, j'y serai...



MANZANILLO



C'est parti, trois heures de bus, une nuit chez l'habitant à Bayamo, déjà visitée, deux heures de camion, car l'endroit n'est desservi ni par bus, ni par cars touristiques, c'est donc taxi ou camion, les premiers coûtant cinquante fois plus cher que les seconds !, c'est tout vu …

Mon camion ! j'ai déjà posé mon sac pour réserver ma place ! (assise...)
Je suis un peu en avance, il partira plein, environ soixante passagers !

Le même de l'extérieur


Fatiguant, inconfortable, presque épuisant car il fait 40°, je suis content, et fier, de descendre d'un camion à l'entrée de MANZANILLO, le samedi midi,



MAIS !!!



COMINKON !



Parce que je ne lis pas les journaux assidûment, ou pas tout dans les journaux, et ne comprends pas tout à la radio ou à la télé, ce samedi là, le 25 novembre, sera le seul de l'année sans Fiesta de la Cubania !



Parce que le samedi 25 novembre, c'est le premier anniversaire de la mort de Fidel Castro !



Et le dimanche 26, les élections nationales , tout fermé, vente d’alcool interdite, je viens « d'atterrir sur Mars... »

"Amarssir" ? , Je ne sais si il y a de l'eau sur Mars, mais de bière point !!!!



Tout ce trajet pour rien !



Je me sens comme le type qui a oublié de passer à l'heure d 'été, ou oublié qu'il a passé la ligne de changement de date en dormant dans l'avion...



Pouvait pas mourir le 27 le Fidel !



Rien à faire, et un mal fou à trouver une bière...



Les dictateurs me dérangent,

Les dictateurs morts aussi,

Surtout quand ils meurent n'importe quand...
 
Et qu'ils ne tiennent pas compte,
 
De mon emploi du temps...


Mais MANZANILLO reste un petit bourg très « andalou », architecture mauresque, palacios néogothiques, avec son kiosque, tel celui de l'Alhambra de Grenada, copié/collé !
Le kiosque de MANZANILLO


Allez, vingt-quatre heures en Andalousie...

La place principale

Le harnachement du cheval-taxi

Je me suis fait un copain à la casa...

Les rues de MANZANILLO

Jolis carrosses !!!


Je n'ai plus qu'à dormir,
et repartir,
vers LAS TUNAS sûrement, c'est sur ma route,




LAS TUNAS

La cité des sculptures



Ville hommage à la Victoria de Las Tunas, bataille de la guerre d'indépendance de 1897, remportée par le général Calixto Garcia,

Las Tunas est aussi le pays des vaqueros, cow-boys locaux, et du rodéo.
 
Et de l'art moderne !
Centre ville, un cadran solaire géant

D'une précision étonnante, quasiment à la minute près,
sauf l'heure d'été !!!

Joli bâtiment

L'allée des sculptures,
et suivantes





Je vais continuer vers...



CIEGO DE AVILA



Toujours sur la route de Trinidad,



Bien sûr, certaines de ces petites villes n'offrent pas toujours à s'émerveiller, mais elles sont là, sur la route...



à « CIEGO », pause d'une journée, balade en ville, visite du parc voisin, construit à moindre frais pour les Cubains, espaces verts, un lac, de petites gargotes où l'on paye en « monnaie nationale », et mange de petits poissons grillés, entrée gratuite, de quoi se faire plaisir, et laisser les enfants s 'amuser, jouer, et vivre...

Le centre ville, piétonnier,

La ligne de chemin de fer passe en ville, et à travers les jardins publics !!!

Les sculptures du Parc



Petit restaurant cubain, flottant,
on mange un poisson grillé pour deux euros

Un train qui passe,
protections zéro,
signaux zéro...

Chacun se préserve des voleurs,
tellement, que ça finit par créer un style !!!


La Trova est fermée, le musée aussi, en travaux, donc on va continuer vers le nord, vers TRINIDAD.



TRINIDAD



Arrivée en bus tôt le matin, 7h15, ça laisse le temps de s'organiser !

MUSIQUE: https://www.youtube.com/watch?v=zaZmiNWSIHc


Sous le charme au premier instant !,



Belle petite cité entre mer et montagnes, entre la mer des Caraïbes avec la plage d'Ancon, et la Sierra d'Escambray,



Foulée par Diego Velázquez en 1514, visitée par Cortés en 1518, refuge de pirates et contrebandiers, puis des centaines d'exilés français qui s’installèrent, fuyant les rebellions d'esclaves de Haïti, pour faire la même chose ici, c'est à dire sucre et esclaves, la petite ville est restée comme il y a deux cents ans, petites rues pavées, vieilles maisons coloniales et majestueuses demeures avec terrasses et patios,

La plazza dans la basse ville



L'église Santisima


La Plaza Mayor

La tour San Francisco de Asis
 
Des « rancheros » à cheval dans les rues, des charrettes et des vieilles bagnoles, qui doivent dater d'avant l'invention de la voiture !!!
 
 

Petite boucherie sympa...
C'est une vraie tête de cochon !

J'adore...


Comment appeler cela ?
un parking ?



De la musique à la " Canchanchara"
le bar de Trinidad,
"the place to be"


La belle verte !



Rien de tel qu'un cheval pour draguer !
nul besoin d'une Ferrari de 400 chevaux ?

Couleurs...
et petite lanterne !

Un taxi Ford, vintage

Un autre taxi Ford, étonnant...


Sûr, tu n'as pas ça dans ta rue...


Un charme fou, un bond de deux siècles en arrière,

Bien sûr, tourisme oblige, il y a en plus les bars, restaurants, marchands de souvenirs et rabatteurs, on reste séduit malgré tout,


Première journée, six heures de marche à pied dans la ville, pentue, jusqu'à la Plaza Mayor qui domine la cité,

La surprise est à chaque coin de rue, la photo aussi, vieilles églises, ruines, parcs, et, comme on est à Cuba, couleurs et musique partout ,

Couleurs, lumières, et ombres...


Tournée des bars le soir, mojitos de rigueur, demain direction la plage, "Playa Ancor", à une douzaine de kilomètres,



PLAYA ANCOR



Six ou sept kilomètres de sable blanc,



Eau chaude et claire, un peu de monde, mais très dispersé, des paillotes et des transats,



Promenade le long du rivage, baignade, le soleil tape dur...






Au loin, la Sierra d'Escambray


Les îles Caïmans sont à moins de deux cents kilomètres, la mer des Caraïbes invite au rêve, au voyage, à la navigation...



Je resterais volontiers plus longtemps, mais mon visa est en fin de vie, de deuxième vie !



Encore un jour ou deux et il faudra penser à continuer vers le nord,



Et puis je veux avoir le temps de repasser à Santa Clara, dire « Hasta Siempre » au Ché...



Bon, cher lecteur, si t'as pas vu Trinidad, t'as loupé ta vie !!!

Quelques photos avant de partir,

Club d'échecs !



Statue vivante

Une autre,
Le chien aussi est vivant !

Bagnole,

Bagnole,

Bagnole...


Dans des ruines, un bar dédié à la bière






Les flics roulent en Virago !!!

Palace et limousines !

La plaza le soir
 

On se retrouve pour un petit bilan de deux mois passés à Cuba



En attendant,



                    ENJOY

                                      &

                                                 B.A.P.

Eh, t'as trouvé BUZZ ?