SI PHAN DON - Les 4 000 îles - 7 mars 2014

Paksé

Ce matin, fatigué, j'ai pris un café, mes affaires, une photo du guesthouse, mon courage à deux mains, conscience de la chance que j'avais, et un bus pour Si Phan don.

La tenancière Mme Zeugm ( ! ) septuagénaire, visage parcheminé, m'a adressé un grand sourire orné de quelques chicots qui s'accrochaient désespérément  à sa mâchoire supérieure et m'a dit :good bye mister PILIP !

rebus, retreize !! mais là pas plus de trois heures, une broutille.

Si Phan Don


vous voulez savoir où nous allons ?
SI PHAN DON, le Mékong à la frontière cambodgienne, tel une embouchure à 1000 km de l'embouchure!
 
 
Arrivé à Nakasang, petit bateau "long tail" pour se lancer dans le labyrinthe de ces milliers d'îles, contourner Don Tao, Don En, et serpenter sur le fleuve.
Arriver enfin à Don Det (je commence à supposer que, en Lao, Don signifie île, pas vous ?)
Trouver un petit bungalow au bord du fleuve, poser ses affaires, louer un vélo, et c'est reparti !
 
 
 
Je traverse toute l'île Don Det nord/sud à vélo, facile car c'est plat, mais il fait quand même 38°
un petit pont pour passer sur Don Khon et rejoindre les chutes de Li Phi, une des innombrables séries de cascades de l'endroit, un peu de marche et j'y suis,
 




 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Mékong le facétieux
 
Au sud le Mékong s'enhardit, se dévergonde, devient joueur,
il s'est façonné des milliers d'îles,
les enserre de tous ses bras,
joue avec, courant, sautant, cascadant,
les aspergeant de ses embruns,
Il est heureux, il en profite,
peut être sent-il le moment proche de se heurter à l'eau salée,
il va perdre ses poissons, se diluer dans l'océan,
se faire absorber,
de pur, il deviendra saumâtre, puis salé,
il deviendra mer de Chine,
 
Mais c'est une fausse mort,
il a des milliers de kilomètres de réserve d'eau douce en amont,
toujours alimentés,
et la mousson prochaine le gonflera encore,
4350 km d'eau douce
la mer, il s'en fout, le Mékong...
 
 

Toujours vers le sud

Finalement je ne vais pas en rester là, je repars à vélo, direction sud, je tombe par hasard sur une petite crique de pêcheurs, trouve un long-tail avec son patron, et lui demande de m'emmener le plus au sud possible vers le Cambodge, marché conclus.
Le fleuve est moins sage, tourbillons, rapides, mais l'homme connait son affaire et nous descendons.
 



 
Nous arrivons dans les eaux calmes où s'ébrouent les fameux dauphins d'eau douce, les observons un moment, photos impossibles malheureusement, puis je lui demande de descendre encore un peu car, d'après ma carte, c'est bien le Cambodge que je vois à quelques encablures.
 
Bon!, on est vraiment tout près, je lui demande de me déposer sur la rive et de m'attendre un peu au large, le temps de monter au petit hameau que j'aperçois  pour boire une bière cambodgienne et revenir aussitôt,
il refuse, je m'en doutais...
Un billet de 1000 baths le fera hésiter un moment, hésiter encore,
mais rerefus, peut être risque-il encore plus que moi ?
 
Je me dis que j'ai toutes mes affaires de ce coté ci de la frontière, y compris argent, passeport, et que c'est peut être un peu "chaud",
lâchement j'abandonne l'idée, nous remontons les rapides dans la soleil couchant, pur plaisir, pure sensation de liberté.
 
 

Retour au village, les enfants aident à l'accostage, je lui demande si on peut trouver quelques bières aux environs, deux filles partent en courant avec un peu d'argent que je leur donne, et, un peu plus tard, nous trinquons avec Sumkit, Them et quelques potes,
pur bonheur simple.
 
 
Baignade déconseillée



la petite crique de pêcheurs
 
 
 
Remontée vers Don Det à vélo pour arriver de nuit, après m'être "perdu" deux fois en route,
Il est temps d'acheter un billet pour partir demain,
j'aurai passé quand même 21 heures dans le secteur,
ne perdons pas de temps !
 
Je vais dormir, billet en poche, un truc de ouf, un Don Det / Bangkok, alliant bateau/tuk tuk/mini van/bus/tuktuk/mini van/bus de nuit,
le tout en à peine 26 heures !
je vais finir par aimer ça
 
Avant de me coucher, en fouillant le hameau, je trouve une bière cambodgienne !!!
 
 
 
On se retrouve en Thaïlande
 
Enjoy
                  &
                                       B.A.P.




La route N° 13 - 5 mars 2014



une borne de la route N° 13



 

La route N° 13 première partie

 

Axe principal du Laos, de Boten au nord, à la frontière Chinoise, à Veun Kham au sud, frontière cambodgienne, une longue et sinueuse voie de plus de 1500 km de long.
 
Longue certes, mais bien étroite, à l'échelle d'une départementale française, des milliers de virages en lacets, des précipices vertigineux, tantôt à droite, tantôt à gauche, une borne tous les kilomètres indiquant le point kilomètrique et, sur chaque face, la distance du prochain bourg.
 
Bien dangereuse la "13" !
Bon!, ça va car je ne vais pas faire un grand trajet, juste un peu plus de 1000 km en 22 à 25h de route, sur deux jours.
les arrêts possibles, les plus usités, sont Vang Vieng et Ventiane la capitale. Nous verrons.
 
Par contre, des paysages sauvages d'une impressionnante beauté, des centaines de montagnes élevées, déchiquetées, acérées, couverte de jungle jusqu'aux sommets, termitées par d'innombrables grottes et cours d'eau souterrains, un véritable gruyère de karst.
Gruyère dans lequel des milliers de Laos ont passés jusqu'à 15 ans pour échapper aux bombardements Américains...
C'est majestueux, fascinant, noyé dans la brume de chaleur, il fait près de quarante degrés.
Dien Bien Phu est de l'autre coté des crêtes, ça doit être comme ici, mais qu'allaient-ils donc faire dans cette galère, les gars à Bigeard, les GI's et les Marines ?
 
Admirons cette nature libérée, vierge, hormis quelques hameaux trahis par des colonnes de fumée,
et oublions la route...
 
 





 
Une petite pause en milieu de journée pour un repas rapide et léger sur le bord de la route, en compagnie de Laos qui sont aussi à la pause déjeuner.
 
 
 
Aux abords de Vang Vieng, je change mon plan, la région est sensée être belle, encaissée sur les bords du Mékong mais, la réputation loin d'être brillante, la ville est devenue, au fil des ans, une base pour les back packers accros aux diverses drogues que l'on trouve à profusion dans la région.
A l'origine spot de canoé, kayak, varape et spéléo,
la ville est devenue pourvoyeuse d'opium, hash, acides, amphés, champignons et j'en passe.
 
Je reste sur la 13, direction Ventiane.

La route N° 13 deuxième partie

 
 



 
Arrivé à 19h à la gare nord des bus de Ventiane, je descends du bus où je viens de passer 12h, je réfléchis un peu, sors ma carte, et change encore mes plans !
Je n'irai pas à Ventiane, trop grande, trop dense pour être découverte en un cours laps de temps.
Direction la gare sud des bus à 12 km dans un taxi qui, par chance y va directement avec trois Laos à bord,
arrivé à 20h, un bus part dans dix minutes, je monte à bord, c'est reparti sur la 13 pour une douzaine d'heures!
 

Direction Paksé, on se retrouve là-bas

en attendant, pour les anciens des sixtees, un petit morceau de WOODSTOCK  qui parle de la guerre au Vietnam et au Laos:
 
 
Enjoy
                 &
                                       B.A.P.
 


 
 


 
 
 


LUANG PRABANG 4 mars 2014

Soyons sérieux aujourd'hui, l'endroit le mérite,

où sommes nous ?  https://www.google.fr/maps/@19.8932382,102.1395372,2221m/data=!3m1!1e3!5m1!1e1


Musique : http://www.youtube.com/watch?v=0Z33CwdtUIA


Les fouilles attestent d'une présence humaine sur le site il y a plus de 10 000 ans.
Appelée d'abord "Java", puis royaume du Lane Xang ( millions d'éléphants), ensuite Muang Sana, et enfin, Luang Prabang.
Ancienne capitale avant d'être remplacée par Ventiane, la ville fût dévastée par les bandits chinois "Pavillons noirs" à la fin du 19° siécle, pour être ensuite "protégée" militairement par la France.
contrairement aux autres villes du nord Laos, Luang Prabang fût épargnée par les bombardements Américains en raison d'une prise de position"royaliste" qui la démarquait des tendances collectivistes, communistes des autres cités.

La ville située au confluent du Mékong et de la Nam Khan garde un charme indéniable, dominée en plein centre par le mont Phusi, point le plus élévé de la ville (je sens que je vais me le faire !!!)
au sommet duquel trône le temple That Chomsi construit en 1796.


Luang Prabang est aussi l'endroit où est enterré Henry Mouhot, naturaliste explorateur Français, originaire de Montbéliard et décédé ici en 1861. Ce fut lui qui découvrit l'architecture Khmer et notamment Angkor.

Arrivé en bateau par le Mékong le 3 en fin d'après-midi, je fais du stop pour rejoindre la ville. Un motard s'arrête et accepte de me prendre.Son nom est SOUK, nous nous reverrons très vite car il travaille le soir comme barman dans un pub où j'irai boire une bière et jouer au billard






Fin d'après midi consacrée à marcher dans la ville, prendre des repères pour le programme de la journée du lendemain, visite du marché de nuit, dîner rapide dans la rue, et Pub/Billard où je retrouve SOUK ainsi qu'un jeune Londonien, bon joueur de pool. Nous ferons équipe tous les deux et, du coup, suivant la règle en vigueur, qui veut que le gagnant garde la table et affronte les challengers inscrits au tableau, nous garderons la table jusqu'à 2h30 du matin, heure de fermeture, outrepassant largement la législation locale (minuit)

Le 4 au matin très tôt, je pars pour le sommet du mont PHUSI (100m) et la visite du temple THAT CHOMSI.


La lumière est douce, la procession des moines dans la rue, dans une légère brume, contribue à donner un aspect un peu irréel au décor.

Du temple, la vue embrasse toute la ville, le Mékong et son affluent, en redescendant je croise les groupes de touristes qui, en troupeaux, gravissent péniblement leur Golgotha.



Les moments de paix appartiennent indubitablement à ceux qui se lèvent tôt...

La ville bien sûr, à l'instar de toutes les autres déjà visitées, est ourlée de guesthouses, restaurants, bars et pubs, mais garde une personnalité à plusieurs facettes.
Une, traditionnelle, bouddhiste, avec ses temples, processions, marchés de jour,
une autre, touristique avec toutes ses offres d'activités, kayak, vélo, moto, spéléo, trek, visites de villages, et découverte de la culture Lao.
Une autre enfin, très Française avec l'architecture des "villas", les noms d'enseignes, de certains centre administratifs ou culturels, la France étant venue protéger la citée à la fin du 19°, avec de grandioses projets au Laos, notamment faire du Mékong une véritable autoroute liquide du sud au nord, vers la Chine ; projet jamais réalisé...

Le reste de la journée sera dédié à marcher dans la cité, le long des berges du Mékong, visite des marchés, et au hasard des ruelles.
Luang Prabang, même un peu "souillée" garde un réel charme et laisse un souvenir doux et paisible.








Billet de bus en poche, demain je pars sur la route N°13, j'ai le temps de faire quelques dernières frames au billard !

on se retrouve sur la 13 demain !
en attendant,

                      Enjoy
                                             &
                                                             B.A.P.

Au fil du MEKONG 2/3 mars 2014

La descente du Mékong de Huai Xai à Luang Prabang, ancienne capitale du Laos, se fait en deux jours, deux étapes d'environ 170 km et qui prennent en moyenne 7 h chacune.

Le premier jour de Huai Xai à Pat Beng, le deuxième, de Pat Beng à Luang Prabang
petit tronçon de ce fleuve de 4350 km de long qui s'étire des plateaux tibétains à la mer de chine

 
Bateau du Mékong



IMPRESSIONS

 

Mékong...

un nom qui résonne comme un grand tambour de temple bouddhiste

j'en rêvais teenager, quarante ans plus tard j'y suis

tel que je l'imaginais, large calme et puissant

n'appartenant à personne

coupant de ses flots l'Asie du sud-est en deux

berges, collines et montagnes embrumées de chaleur

ressemblent à s'y méprendre aux paysages entrevus dans

Apocalypse now

L'eau semble épaisse, lourde,

le regard n'y pénètre pas, se cogne à la surface

atmosphère propre à la réflexion, à la méditation

tout semble paisible

et pourtant

un demi-siècle en arrière, ici était l'enfer

il en a vu le Mékong

si il pouvait raconter, la colonisation, les guerres,

les millions de bombes

que retient-il dans ses eaux ? que repose sur ses fonds ?

peut être est-ce pour cela qu'il garde sa surface si opaque

et si impénétrable

ce fleuve a une peau, telle un miroir sans teint,

je n'y vois rien, il me regarde

respect MEKONG, tu es grand, laisse moi glisser sur toi, je ne fais que passer...

 

 

 


Deux étapes paisibles, au fil de l'eau, à contempler le fleuve, ses rives, et les villages accrochés aux berges
pause à Pat Beng à mi-parcours, petit village de pêcheurs reconvertis dans le tourisme
 
 
 
 
 
Le deuxième jour, je rencontre Jeff, un jeune Américain sympa et nous discutons un bon moment,
 
l'ennui gagnant un peu au fil des heures, il me dit: tu crois que c'est possible de monter sur le toit du bateau ? je regarde et lui réponds : ça doit pouvoir se faire,
chiche ! et nous voilà sur la rambarde du bateau, un petit rétablissement, et hop, sur le toit.
 
Nous resterons là-haut une heure à discuter, prendre des photos, et nous balader tout le long du bateau
 
avant de redescendre et d'affronter le regard furieux de la femme du capitaine, qui entendait bien les pas, mais trop petite pour hisser son regard au-dessus  des tôles, quand elle demandait : y a-t-il quelqu'un  sur le toit, les gens répondaient que non, pas du tout !
 

avec Jeff, contents comme des gamins!
 
 

allez, demain nous sommes à LUANG PRABANG
 
si vous avez cinq minutes, petite musique :  http://www.youtube.com/watch?v=hUqIx_o6Lr4
 
River deep mountain high de Tina Turner
 pour les mecs, vous avez le droit de regarder le clip...
 
                 Régalez vous
                                                    &
                                                                      B.A.P.



CHIANG KHONG-HUAI XAI 1° mars 2014

Frontière  laotienne

La frontière est symboliquement le Mékong, CHIANG KHONG, rive droite hameau thai, HUAI XAI, sur l'autre rive est au Laos.

Pas perdu de temps ce matin, levé aux aurores, un café, 10 mn de marche, un tuk-tuk jusqu'à la gare des bus. Mon bus est là, prêt à partir, je saute dedans, sans ticket, je paierai au chauffeur.

1h45 de bus jusqu'au poste frontière thailandais, passeport, tampon en cinq minutes puis, un autre bus  pour traverser le no man's land sur cinq kilomètres jusqu'au poste laotien.

 
 



Bon, depuis ce matin, je n'ai pas perdu plus de cinq minutes sur tout cet enchaînement.

Kulé ! j'arrivais 60 secondes plus tôt, j'étais seul au guichet des visas ; mais un grand bus vient de vomir une soixantaine de touristes qui s'enqueulent juste devant moi
(oui du verbe s'enqueuler, premier groupe, se mettre en file indienne)
 
Tant pis, 45 mn d'attente, visa en main, je vais pisser rapidement, ressort et vois le bus pour Huai Xai me filer sous le nez, il est 10 h40, le bateau du Mékong part à 11h, perdu reKulé !
Bien sûr tarifs indécents des tuk-tuk à ces endroits, je part à pied, pour je pense deux ou trois kilomètres d'après ma carte au 1/2 000 000°
 
J'attaque, en plein soleil,une sorte d'autoroute qui mène à Huai Xai, pas le moindre arbre donc, pas la moindre ombre...
Après 20 mn de marche, j'aperçois, au loin, un panneau  qui, petit à petit se rapproche, pour que je puisse y lire : HUAI XAI 10 km !  rereKulé
 
Bien, ça va me dégourdir les jambes et faire perdre deux kilos,
Une bière à l'arrivée c'est sûr.
 
Treize heure, arrivé, cuit, crevé
une bière comme prévu, une petite chambre dans le centre du bourg et, après récupération, visite des lieux à pied, mais sans le sac à dos !
 
 
Reconnaissance vers le "pier", départ des bateaux qui descendent le fleuve, achat d'un billet pour demain, pour aujourd'hui, ça suffira.
 
Aujourd'hui j'ai pu tester mon nouveau principe,
le principe du "tant mieux"
dans le sureste asiatico
on dit et on écrit:
THANG MI EUH
c'est comme ça, un peu comme HO CHI MINH
ça se prononce avé l'accent marseillais
( tu viens d'essayer ? )
 
Il fait beau  THANG MI EUH
 
          Il pleut THANG MI EUH
 
                    Il fait chaud THANG MI EUH
 
                              Froid THANG MI EUH
 
                                        J'ai loupé le bateau  THANG MI EUH
 
 
Demain commence la descente du Mékong
 

 
 
 
 
               à votre santé
                                         &
                                                         B.A.P.
 
 

 
 

 




 

CHIANG RAI 27 / 28 février

Chiang Rai  - triangle d'or

Musique :  http://www.youtube.com/watch?v=eWhKJ6VUcHQ


Parti de CHIANG MAI à 10h30 par le bus, arrivé à CHIANG RAI à 13h30, une broutille !
13h45 une petite chambre minable, ça suffira, et départ à pied pour visiter la "ville" somme toute assez modeste.
Toujours le problème récurrent, trop de guesthouses, de bars, de pub, de bar à putes et autres ladyboys, et en dépit du fait que le gouvernement fasse la traque aux trafics de drogue, enfin sur le papier, tout le monde, du chauffeur de tuk-tuk au barman, te propose de l'opium !
officiellement les peines encourues vont de 500$ à 15 ans de prison, mais il n'y a pas un flic à l'horizon........

Mais
CHIANG RAI a un bel atout, c'est son marché de jour, où vont s'approvisionner les thais 

plaisir des yeux, odeurs, saveurs
on s'y promène, on y boit des jus de fruits frais
on y déguste des calmars grillés
des poissons
des salades thai
d'innombrables plats épicés et goûteux
un régal
 
J'y ai mangé, dans l'ordre, une salade de fruits frais, deux calmars grillés avec une sauce comme seuls les thais savent faire, un bol de fraises avec du sucre agrémenté de grains de piment pilés !, des ailes de poulets grillés avec une sauce gingembre/miel/citron.....le vendeur de poulet m'a demandé si je voulais un peu d'opium...j'ai décliné
 

 pas de commentaires aujourd'hui, simplement des photos
 
                        régalez vous
&
                                                                        B.A.P.
 
On se retrouve demain à CHIANG KHONG pour entrer au Laos