Galerie Photos - Kathmandu - février 2016

GALERIE PHOTOS
KATHMANDU
février 2016

Je vous propose une série de photos de Kathmandu, récentes et anciennes, sans ordre précis, et sans légendes,
avec la musique qui va bien...

Musique : 
 https://www.youtube.com/watch?v=bJ2w9PuIipc






















 
 









 
 










Voilà,

Je vais quitter Kathmandu, et partir dans le pays,

On se retrouve là bas,

En attendant,
                           ENJOY
                                             &
                                                        B.A.P.



Résilience - Kathmandu - février 2016


RESILIENCE – KATHMANDU - Février 2016



Je suis sur la terrasse d'un immeuble de la ville,
au coucher du soleil,

La tête pleine de pensées diverses, confuses,

Un peu choqué par ce que je découvre,
depuis mon arrivée,

Je n'ai pas l'armure de ceux qui sont spécialisés
dans les interventions de catastrophes,
je ne suis pas "blindé"...



Me trotte dans la tête, comme une évidence, cette chanson, à clefs, riche, complexe et torturée, comme ce que je contemple...






La lumière du soleil, qui descend sur les montagnes entourant la vallée, orangée, diffuse par le dôme de pollution qui recouvre la ville, éclaire celle-ci uniformément, presque sans ombres portées, presque tristement...



Oui, ça peut être triste un coucher de soleil,
comme une lumière qui s'éteint...

Sous ces latitudes, ça va vite,
dans vingt minutes il fera nuit,
et tout faire dans l'obscurité,



Je regarde, dans les rues que je domine, les Népalais qui vaquent à leurs occupations, leurs corvées, avant l'obscurité imposée,



Qui simplement, survivent.



La force des Népalais est de ne jamais fléchir,

qu'ils prennent le ciel sur la tête,

ou que le sol se dérobe sous leurs pieds,



Ne jamais perdre le sourire, ni la foi,



Quelle pouvoir de résilience ont ces gens !

Jamais épargnés, jamais résignés,

Pris en étau entre l'Inde et le Tibet,



De ma terrasse, de petits triangles blancs, à l'arrière plan du paysage, rappellent que la montagne est là, tout près, ils sont tous à plus de sept mille mètres d'altitude...



Je sais que tout peut recommencer, d'une minute à l'autre, et que là, sur cette terrasse, je serai bien peu de chose, comme tout l'immeuble, comme tous ces gens..



Quand la grande tour sacrée, de neuf étages, s'est effondrée avec tous les visiteurs à l'intérieur, les broyant tous mortellement, les deux qui ont survécus sont ceux qui étaient au sommet, tombant avec elle, mais en dernier, sur le tas de gravas, blessés mais vivants....



Peut être que la Terre, s'ébrouant violemment et subitement, comme un chien qui a des puces, secoue ses habitants, de façon hasardeuse et aveugle, pour leur ouvrir les yeux, les recaler dans le chemin...Et que le Népal est un dommage collatéral ... 



Je n'ai pas peur,

Ni la moindre angoisse, ni la moindre crainte,

Plus on est près du danger, plus on peut avoir peur,

Quand on est au cœur du danger, il n'y a plus de place pour la peur...

La terre a tremblé la nuit dernière, quand je bossais sur l'ordi, profitant d'un peu de courant, m'a renversé ma bouteille de rhum (fermée!), ça m'a fait sourire...



J'aime ce pays,

J'aime ses habitants,

Qui inspirent le respect,
 
QUELQUES PHOTOS,
PRISES AU HASARD DANS LA VILLE


 Quelques mots sur la photo ci-dessus, il s'agit de l'école que nous avons financée pendant dix ans, achetant les livres de bibliothèque(350) des meubles, des calculatrices scientifiques pour les grandes classes (150) des ordis (11).
Un ami de Nouméa, a jumelé son école avec elle, pour les petites classes, échangé des correspondances, dessins, financé le labo science/chimie,
Elle est fermée, abandonnée, totalement fissurée et ébranlée, inutilisable, dangereuse...







Dans les rues étroites, on mets des étais d'une façade à l'autre, parce que ce qui n'est pas tombé, ne tient plus debout!

NAMASTE
OM MANI PADME HUM...
 
Je vais partir dans les montagnes,
On se retrouve là bas,
Après une pause,
J'en ai besoin
 
En attendant,
 
                    ENJOY
                                       &
                                                  B.A.P.
 
 

Errance dans Katmandu - février 2016


ERRANCE DANS KATHMANDU 
  Février 2016



Je pars dans la ville et ses faubourgs, si riches d'histoire, que je connais bien pour les avoirs visités à de nombreuses reprises depuis 1996 .

Ces sites, témoins de l'histoire dense et complexe du Népal, de l'époque des royaumes de la vallée, de la ferveur religieuse du peuple népalais.

La moto est en bas, très « déshydratée », je vais devoir faire tout à pied !



MUSIQUE : (très ancienne musique traditionnelle népalaise)
https://www.youtube.com/watch?v=vcdSRKgulEo



Je commence par :



SWAYAMBUNATH

ça, c'était avant...


Le grand stupa qui domine la ville, posé sur un grand tertre de roches et de forêt,

Peint de ces yeux, mystérieux et énigmatiques, qui contemplent la ville d'un regard bienveillant.



On y accède par un grand escalier, de plus en plus raide, que j'ai souvent pratiqué.



Je parcours donc les 424 marches (je dis parcourir, parce que ça fatigue moins que grimper, ou gravir!)



Mais c'est raide quand même !!!



Arrivé au sommet, le choc !,

Le grand stupa est toujours debout, lézardé sur toute sa circonférence, de fissures de plus de 20cm de large, rebouchées tant que faire se peut,



Le regard est toujours le même, imperturbable et bienveillant, posé sur la ville...



Tout autour, beaucoup de temples et petits monastères totalement détruits, ou fortement endommagés, les autres étayés de toutes parts, fissurés.



Des deux grandes tours blanches qui encadraient le stupa, l'une est totalement détruite, l'autre debout, en équilibre, posée sur sa base, mais complètement désolidarisée.

Les dégâts sont affligeants,



Je fait quelques photos pour témoigner, j'en ai tellement fait d'autres à l'occasion de mes précédents séjours, je me sents un peu perdu...
L'impression d'être un "voyeur"...

L'escalier qui monte au Stupa
d'habitude il est envahi de touristes

Le moine est heureux, dans son détachement,
il n'en a rien à bonzer...

On arrive bientôt

On voit les larges fissures du dôme
mais il a tenu le coup

La tour de droite, debout mais en équilibre (voir plus bas)
La tour de gauche est effondrée

Ruines

Les fractures du dôme

Base de la tour droite, attention danger!!!





Kathmandu dans sa "brume"...

Ruines ...

Ruines...





Oui, j'y suis !

Le monastère...

On répare comme on peut,
mais tout est fissuré au dessus...


Je commence à redouter la suite de la visite...



J'enchaîne l'après-midi en descendant à



DURBAR SQUARE



L'esplanade des temples de Kathmandu, je les ai vu et photographié des centaines de fois, sous toutes les lumières,





C'est la désolation, on croirait le résultat d'un bombardement...



Presque tous les temples ont disparus, subsistent leurs embases de briques, en escalier, c'est tout !

Quelques autres, plus petits, sont flanqués d'étais de tous côtés,

De même les bâtiments en dur qui cernent la place, le Palais, la maison de la Kumari, les musées,

Tout est fissuré, branlant, instable, la prochaine secousse, même modérée, va tout raser...

Ruines...

Manque le Temple...

Rien ne tient debout...

Manque le Temple aussi...

Gros bâtiment en dur, fissuré de partout!

Détail...





Béquilles...partout




Ensuite,



BODNATH

(ou Bouddhanath)



A l'est de la ville,

Un immense Stupa, vénéré dans tout le Népal, élevé au centre d'une couronne d'immeubles, le lieu fait penser à des arènes,



Au milieu, le Stupa, relié à sa base par d'interminables drapeaux à prières,



Sur ses quatre faces, le même regard que Swayambunath, posé sur les quatre points cardinaux, les pèlerins, et le Népal.



Le monument est imposant, et beau, ferveur bouddhiste ou pas, on est saisi.

Entretenu en permanence, sans cesse repeint pour que sa coupole blanche soit ornée de ses arches dorées, c'est un haut lieu de pèlerinage. La fréquentation touristique y est également élevée.



On y accède par une ruelle étroite, et ne découvre le lieu qu'au dernier moment.



J'arrive,

Il en manque la moitié !!!

Le dôme est là, fissuré et rebouché, mais debout, comme une coupole, avec sa solidité intrinsèque, mais la tour qui le coiffait a totalement disparu, effondrée.



Les travaux de restauration sont en cours, prioritaires, vu le côté sacré du site,

On espère l'avoir remis dans son état originel dans environ un an.



Les pèlerins sont là, faisant tourner les centaines de moulins à prières, les touristes également, plus perplexes.



Je fais un tour, quelques photos, servir un café, pipi,
et demi tour...








Je rentre à la maison, consterné, la tête pleine de tous les souvenirs que j'ai de ces endroits, visités seul, avec ma fille, avec mes amis,



Circulez, il n'y a plus rien à voir !



Je veux aller à Patan, Bagdaon, Pashupatinath,
Mais à pied, ça va prendre du temps,



Alors on se quitte,

On se retrouve plus tard,

Ce soir à 21h, on a eu du courant, 20 minutes...



En attendant,

               ENJOY

                                   &

                                            B.A.P
 
 


Scoop ! Je suis en train de boucler cet article, nous sommes le 22 février, il est minuit moins cinq, eh oui on bosse quand il y a du "jus" !
Tremblement de terre !!! petit heureusement ,
Mais tout a bougé dans ma piaule, et ma bouteille de rhum est tombée sur le bureau, a roulé et fini par terre, intacte heureusement,(elle était bouchée...)
Sensation étrange, maintenant il va falloir dormir...
Allez, Bye !