Au pays de Daw Aung San Suu Kyi / mars-avril 2017


Au pays de Daw Aung San Suu Kyi /
Six semaines au Myanmar – mars/avril 2017



Avertissement !



Pour des raisons pratiques, pour vous comme pour moi, il n'y aura qu'un seul article sur ce séjour au Myanmar, donc revenez régulièrement le consulter ! L'avantage est que le récit sera chronologique, et non pas l'inverse, la fin de l'histoire figurant en premier, comme il en est de ce blog depuis longtemps !



Pour vous aider, la date de mise à jour apparaîtra ici:



Mise à jour       18 mai 2017



N'oubliez pas que pour ce qui concerne les cartes, et les musiques, pour profiter pleinement, c'est :

« clic droit/ouvrir dans un nouvel onglet! »

Pour les possesseurs de smart et autres tablettes, eh bien, vous vous débrouillez.....



J'ai décidé, y pensant depuis longtemps, d'aller visiter un pays qu'on appelle depuis longtemps « BIRMANIE », la junte au pouvoir, non sans raisons, ayant décidé d'un nouveau nom : MYANMAR,

Parce que, si il y a des « Birmas » dans l'état, il y a aussi de nombreuses autres ethnies, l'idée était louable, le résultat moins...



Difficile, et délicat à visiter jusqu'à il y a peu, en raison de nombreux interdits et préjugés vis à vis des étrangers de la part de la junte au pouvoir, le pays s'est ouvert peu à peu au tourisme, et si restent de nombreuses restrictions et zones interdites, les barrières se lèvent au fil des jours, et se promener en « Birmanie » est devenu facile ,



Il ne s'agit donc pas d'une « Aventure » à proprement parler, mais d'un voyage dans une région récemment ouverte, il est temps, c'est maintenant ou jamais, parce que plus tard, ça sera comme partout ailleurs...



Petite introduction, succincte, et commentée,



Le Myanmar est une mosaïque de 135 ethnies officielles aux croyances et coutumes variées, venues d'Inde, du Tibet, de Chine, du Siam, d 'Arabie , Indonésie, par terre ou par mer, et pour certaines, on ne sait même pas d'où...

Regroupés en neuf grands groupes, Chin, Shan, Bamar, Rakhine, Karen, Kachin, Mon, Kayah et Naga

Une large partie de ces groupes revendiquent depuis l'indépendance de 1948 la création d'un état fédéral qui leur garantirait un meilleur contrôle de leurs ressources, et un peu d'autonomie , ne serait ce que culturelle, parfois avec les armes, ce qui fait qu'une vingtaine de guérillas, notamment Kachin, Shan et Karen combattent l'armée gouvernementale.


Daw Aung San Suu Kyi, maintenant au pouvoir, relatif car les militaires sont toujours à la tête du pays, tente d'apaiser et d'unifier la nation, travail herculéen, ou vœu pieux ?



Je remarque que les deux plus longues guerres, encore d'actualité, sont,

Quand les britanniques ont quitté ce qui allait devenir Israël en 1947, depuis c'est la guerre..

Quand les britanniques ont quitté la Birmanie en 1948, depuis c'est la guerre...



Rien d'animosité contre la couronne d'Angleterre ! C'est juste fait d'Histoire,

Hollandais, Portugais, Espagnols, et Français n'ont pas fait mieux, car est-il possible de bien faire?


Décolonisation, terme un peu absurde, et abscons,

Que cache t il ?

    Le droit des peuples à disposer d'eux mêmes ? (oui mais plus tard, après),
    Géopolitiquement et/ou commercialement vous ne nous intéressez plus,
    Après nous, le déluge, promis,


Complexe...


Quand même, à moins d'être rempli de certitudes, plus on voyage, plus on réfléchit et s'interroge...


Peut-être n'aurait il simplement pas fallu venir...ou pas comme ça,

Afin d'éviter de repartir, comme ça,

Trop tard, c'est fait, c'est l'Histoire, aussi imparfaite que l'homme...


Reste à souhaiter que Madame Daw Aung San Suu Kyi ne soit pas un faire-valoir pour la junte au pouvoir, une marionnette en quelque sorte, le gant de velours de la dictature, ou ne soit pas assassinée par une faction ou une autre,


En tous cas, au bénéfice du doute, et vu votre passé et votre courage, vous qui faites la Une de tous les quotidiens birmans, chaque jour que l'année fait, respect Madame...



Voilà, j'avais envie de m'en mêler un peu, ce petit discours ne se veut pas politique, mais le simple constat de la planète telle qu'elle apparaît au voyageur que je suis,
Passons à ma modeste personne,



Voyage, voyage !

MUSIQUE : https://www.youtube.com/watch?v=E1gDoZpl7Fk


Pour entrer au pays de Madame SUU KYI, il faut bien trouver une porte d'entrée, et j'ai éliminé l'avion, restent cinq entrées terrestres possibles, une par la Chine, on oublie !, une qui ne permet pas de se déplacer et oblige à rester confiné dans une province, on oublie ! Restent trois, j'entrerai par une d'entre elles et sortirai par une autre...



J'ai choisi à pied par le poste frontière de Mae Sot / Myawadi, à quelques centaines de kilomètres au Nord-Ouest de Bangkok.


Cela suppose une dizaine d'heures de bus de nuit, une moto taxi pour les derniers kilomètres vers la frontière, formalités sans réelles complications, un peu de marche à pied dans le « nomansland », un pont en réalité, quatre heures de « share-taxi » pour arriver à Hpa An, capitale de l'état Karen, tout cela d'une seule traite !


La frontière
Mon share-taxi

Arrivée à Hpa-An


Parti à vingt heures de Bangkok, je bois ma première bière birmane, une « Myanmar », à la pression! Servie par une belle Birmane, le lendemain à midi pile à Hpa An, soit seize heures de trajet...

Elle est fraîche et bonne
(la bière),
Il fait 37°, le soleil est brûlant...



Trouvé une chambre très, très bon marché, payé deux nuits afin de pouvoir visiter les environs,



Je vais reprendre l'habitude des écritures vespérales quotidiennes, mais ne pourrait rendre compte qu'après, avec un petit décalage, moyens techniques obligent...



Un petit tour en ville, ordinaire, sale et poussièreuse,



De la terrasse où je suis, buvant un café en fumant une cigarette (eh oui rien de nouveau sous le soleil, brûlant),

Je vois un petit sommet, agressif, qui me fait de l'œil,


Renseignements pris, il s'agit du Mont Hpan Pu, flanqué de stupas et situé de l'autre côté du fleuve,

On verra ça demain !



Départ à huit heures, un petit tour au marché du matin, vivant et coloré, puis direction la rive du fleuve, où de petits long-tails assurent la traversée toutes les trente minutes, facile !

Traversée, puis marche à pied à travers un village bucolique, me voilà au pied du Hpan Pu, ascension très raide par un chemin étroit et des marches taillées dans la terre, raide mais assez courte, ça tombe bien, il fait 38°, la bouteille d'eau d'un litre et demi, fraîche et achetée au village, sera vide en arrivant au sommet!!!


De là haut, la vue est belle, la ville de Hpa An, si peu intéressante vue de l'intérieur, est plus jolie en prenant de la hauteur, posée au bord du fleuve, et enchâssée dans les pitons calcaires qui l'entourent, tous ornés d'un stupa à leur sommet, entourée de cultures et de rizières, et ne manque pas de charme,

Traversée en bateau

Je voyage avec des bonzes

Bon, reste à monter là haut

Vue du sommet


Au loin se dresse le « Zwegabin » plus haut sommet de la région, 723m, très raide lui aussi, l'ascension est possible, mais vue la température, je vais m'en dispenser, je repars demain...


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Le "Zwegabin"
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J'arrive à Mawlamyine, au bord du golfe du Bengale, autrefois appelée Moulmein quand elle était la capitale de la Birmanie britannique, au début du XIX°. C'était le plus grand port de Birmanie, aujourd'hui supplanté par Pathein et Yangoon,

Nous sommes en territoire « Mon » .



Ici passèrent Georges Orwell et Rudyard Kipling, le premier quelques années, le second quelques jours,

Eux ont dû voir une autre Birmanie, et ont d'ailleurs laissé des écrits, à la lecture desquels, on voit qu'ils étaient sous le charme...des paysages, et des Birmanes...



Reste à trouver un hôtel, bon marché bien sûr, bingo le premier est le bon! idéalement placé sur le « paséo », Stand Road, qui longe la baie.



Je vais visiter la ville, et demain, je voudrais aller voir la pagode Nwa-La-Bo, méconnue et rarement visitée par les étrangers, à vingt kilomètres au nord, le pendant du fameux « rocher d'or », où j'ai déjà décidé de ne pas aller, pour cela, il suffit d'aller sur gougueule et de regarder les photos, j'ai décidé de ne pas faire partie de la meute de touristes et autres pèlerins...



Bon, c'est pas tout, il fait 40°, ressentis 44 !, je fouille le quartier pendant une heure, dans un rayon de un kilomètre, pas un bar, pas une bière, Phu Thin! je suis où là ?

Puis je repère l'immense mosquée qui domine le bloc, compris, inutile de chercher...

Finalement c'est au "OK Hôtel" que je déniche une grande Myanmar glacée, OK !



Visite de la ville à pied tout l'après-midi , promenade intéressante, on devine la grandeur de la ville à sa grande époque, tous les immeubles du front de mer, anciens bureaux des compagnies maritimes, comptoirs de négoce, aujourd'hui décrépis, sales, inoccupés,
Sur l'arrière, la « upper main road » , les anciennes maisons des colons, les habitations des fonctionnaires britanico-indiens, petites mosquées, petits temples gujarat, grandes villas coloniales abandonnées...

La grande mosquée de Moulmein

Chaque ville, anciennement anglaise,
a sa "clock tower, sa BigBen...

Maison d'époque

Habitations des anciens fonctionnaires indiens

La cathédrale


L'entrée de Disneyland!!!!
(voir plus loin !)


Encore une mosquée...



Les vieux comptoirs


je me retrouve comme à Penang, ou Malacca, même époque glorieuse, mêmes restes aujourd'hui, le temps est passé par là, le progrès aussi, nouveaux moyens de transport, nouvelles règles, épisodes d'indépendances...

Restent les vestiges de l'époque pionnière, et coloniale.



Je monte sur la colline aux « payas »(temples et pagodes),

Surprise,
On est dans le Kitsch le plus total, amoncellement de monastères, pagodes dorées, stupas(appelés ici Zédis), plus des passerelles en charpente métallique, supportant des temples en verre et en béton ! Mélange de beauté et d'horreur,



C'est Bouddha plus Shiva plus Le Corbusier plus Stark plus le Facteur Cheval....

Comme dirait Jamel, « dis moi pas que c'est pas vrai »

Enfin c'est gratuit, enfin pour moi c'est gratuit...

Je suis rentré par derrière en escaladant un muret de deux mètres et en enjambant un parapet, pour me retrouver, peinard, sur l'esplanade du haut,

Mais en chaussures alors que tout le monde est pieds nus après avoir laissé les chaussures en bas de l'escalier d'entrée, cinquante mètres plus bas !

Je me déchausse, les sandales à la main, dans le dos, fais un petit tour d'un air dégagé, quelques photos, et ressors, comme tout le monde par la grande porte...


Tout ça parce que, en suivant un plan que j'avais récupéré, je suis arrivé en haut d'un immense escalier, fermé par une grille et un cadenas! A travers la grille, un bonze m'a fait comprendre, par gestes qu'il fallait faire le tour, le tour de la colline !! Une fois parti, le moine, j'ai étudié un peu le décor (le tour de la colline Mhon Khu!) et vu par où j'allais entrer, un mur pas tout à fait vertical, un parapet pas trop compliqué, enfin tu comprends...

Bel après-midi...











Bon, pas de légendes,
j'en mets pas plus,
j'ai la nausée...
 
 
 


Ce matin, la pagode NWA LA BO,

comme prévu,


Mais quelle journée !


Déconseillée aux âmes sensibles et peu aventureuses, attention danger !!!





Mais un vrai bonheur, surtout quand c'est fini, et devant une bonne bière fraîche, une fois rentré, vers seize heures...


Debout le matin, prêt à huit heures, grosse pluie, je décide de partir quand même, attendant une petite éclaircie, qui arrive,

Trajet en vélo-taxi avec Aziz, jeune musulman charmant, qui semble vraiment motivé pour gagner quelque argent,
Bon, il se faufile à vélo dans la rue principale, entre les camions, dont les grands tableaux arrières sont parfois à vingt centimètres de mon crâne...Il rit, chante, et me décrit tout ce que l'on voit, pendant qu'on frôle la mort entre les camions, un devant, à toucher, un autre un mètre derrière, dont je ne sais même pas si il nous voit...
Finalement, c'est plus comique qu'angoissant !

Arrivée à la gare des pick-up et minibus en partance pour KYONGKA, une vingtaine de kilomètres au nord, je retrouve exactement les taxis-brousse de Madagascar, qui partent quand ils sont pleins, archi pleins, dedans comme dessus...

J'en repère un plein, pour ne pas attendre, et me voilà sur le toit avec trois autres pèlerins et tous les bagages !
Il faut se cramponner pour ne pas tomber dans les freinages, les virages, et les accélérations subites...et surveiller à l'avant toutes les branches d'arbre, basses, qui pendent au-dessus de la route, concentration...

C'est bien,
ça coûte le même prix qu'être à l'intérieur, mais c'est beaucoup plus dangereux !!!

Arrivée à KYONGKA, des camions-benne montent les pèlerins au sommet jusqu'à la fameuse Pagoda,
Là, on est sur le KHU, une piste improbable, montée très raide, des lacets pentus et serrés, deux petites bandes de béton, étroites, pour le passage des roues, le reste, du sable, et du vide...

Quarante minutes de folie,
 l'Alpe d'Huez sur terre battue...

Je suis le seul « blanc », tous les pèlerins birmans rient tellement ils ont peur, les mains crispées sur les ridelles,
Arrivée au sommet, magique !

Il s'agit bien de trois rochers, posés les uns sur les autres, en équilibre improbable, et couverts de feuilles d'or,

Ça y est, j'ai mon rocher d'or à moi !!!
Les pèlerines birmanes viennent, les unes après les autres, me demander de poser avec elles pour une photo (?)

Note:
La pèlerine birmane n'est pas très grande, mais bien étanche, à l'anglais, au français, à la pluie je ne sais pas...


Bon, la descente, c'est le salaire de la peur, vingt minutes à espérer que les freins tiennent...

Heureusement qu'il ne pleut pas!
de toute façon, je serais descendu à pied...

En bas le chauffeur arrose les roues au jet d'eau, ça fume et ça bouillonne au contact des freins...

Un peu de stop pour rentrer, un petit billet bien en évidence dans la main gauche tendue,
Ici le pouce ça ne marche pas, le billet si !

J'apprendrais, plus tard dans le voyage, que le « stop » est interdit en Birmanie, et qu'on peut se retrouver au poste de police en moins de deux, amende à la clef, bon, je suis à chaque fois passé au travers...

Et une, non deux, bonne bières à l'arrivée !

Bonne journée, assez intense !!!

Allez, Photos !
 

 
 

C'est parti! sur le toit du minibus...

Je sens que c'est par là...

Très "détendu"
(Si j'aurais su, j'aurais pas venu)

La montée


C'est là !

Là, il en manque un peu...

Vue du sommet

Ya un truc ?

Si oui, c'est bien fait!

Ca tient


La "bétaillère" à pèlerins

La descente

Moulmein, les anciens comptoirs maritimes

C'était le plus grand port, idéalement placé entre l'Inde et l'Indochine...

AZIZ,  mon chauffeur, avec son véhicule, improvisé à partir d'un vieux vélo indien!

Une petite vendeuse de rhum,
il est temps de s'occuper des appros!

Coucher de soleil sur Moulmein

Je reprends ma façon préférée de voyager, jamais plus de deux nuits au même endroit, parfois une seule, voire pas de nuit du tout,

C'est à dire, arriver le matin très tôt, un café, recherche d'infos auprès des autochtones, et pas gougueule !, notamment auprès des chauffeurs de taxi-moto ou tuktuk qui n'ont pas trouvé de clients à conduire à l'hôtel ou en ville, trouver une chambre bon marché si envie ou besoin, il faut bien se doucher et faire un peu de lessive de temps à autre...,


Acheter immédiatement le billet de bus ou de train pour le soir même, ou le lendemain, et en avant !


Une grande journée suffit souvent pour visiter une petite ville et ses environs, voir les sites majeurs, éventuellement programmer une excursion pour le lendemain, faire un tour au marché, traîner en ville, prendre un repas, une bière,


Et on enchaîne,

Je suis nomade, migrant...

BAGO

Aujourd'hui je suis arrivé à Bago, proche de Yangoon, en bus à 14h30, parti de Moulmein à 9h, je n'ai pas fait de trajet aussi cours depuis longtemps !, pris un café noir, un vrai, à la gare,
Rencontré ALI, jeune musulman très débrouillard, qui me file l'adresse d'un hôtel à tout petit budget , bien placé, chambre avec toilettes-douche, télé, clim, frigo, le tout pour moins de dix euros, et on peut faire le checkout jusqu'à dix-sept heures ! Je signe !

Je pose mon sac, ressors aussitôt, c'est l'heure de la bière, pression s'il vous plaît! (beer-time comme disent les Anglais ),
Là, je rencontre un vieux Birman, arrivé en moto, qui parle un peu le français, du coup je lui paye une bière, et il m'explique que, après dix-sept heures, tous les sites historiques, temples, stupas etc..., sont gratuits d’accès, à condition de « savoir faire » ?
Pas de taxe d'entrée, en général 10$, et pas de taxe sur les appareils photos, en général 500 Kyats,

Il se propose, après une deuxième bière (chacun!) de m'emmener, et nous voilà partis,

En deux heures, il me pose sur tous les principaux sites de la ville, et à cette heure, la lumière est superbe,

Une centaine de photos, et retour à l'hôtel, où j'avais passé moins de vingt secondes, pour douche, lessive et quelques corvées,
Il est 18h50, de Bago j'ai quasiment tout vu,

Le Bouddah Shwethalyaung, du X° siècle, vraisemblablement le plus grand Bouddha couché, ancien, du Monde, 55 mètres de long, 16 de haut, couvert par un grand pavillon, lui récent !, coussin en mosaïques, et des peintures retraçant toute la vie de Bouddha.

La Paya Mahazedi ( ou grand stupa ), avec des escaliers grimpant presque au sommet, de là une superbe vue sur Bago et la région,

Le Maha Kalyanisima du XV°, grande salle d'ordination bouddhiste, avec, à ses côtés, le Naung Paw Gyi Mya Tha Lyaung (eh oui!) un Bouddha couché, récent celui ci , mais de 76 mètres ! Qui dit mieux ?

Bon, les noms des sites sont amusants, complexes, à coucher dehors, ou dans un hôtel pas cher...
Mais plein d'enseignements..
C'est ainsi, que, arrivé depuis très peu en Birmanie, et parlant le birman à peu près aussi bien que le langage des signes !,
Je sais maintenant, avec ces trois noms de sites, plus quelques visions sur les noms d'hôtels et les enseignes de magasin, que:
Shwe signifie « doré », et Tha Lyaung « Bouddha couché » (CQFD) facile..

Je n'irai pas au « Kyaung Kya Kha Wain » ( alors là j'y comprends rien!) grand monastère, où, la seule chose à faire, c'est de regarder les cinq cents moines du monastère …........déjeuner !
Je préférerais avoir cinq cents moines qui me regardent manger..

Passé la soirée dans un restaurant local, avec une centaine de Birmans, qui boivent de la bière, dans laquelle ils rajoutent du whisky local, j'ai essayé, pas mauvais, mais pour rester concentré...
Ils grignotent des petites brochettes de ce qui ressemble à des boulettes de viande, en vérité il s'agit de brochettes de testicules de bouc !
Pas mauvais, mais...

Je ne suis pas allé le soir voir le grand stupa « Shwemawdaw » ( doré machin,), haut de 114 mètres, noyé la journée dans la brume, brume comme poussière plus pollution..., mais étincelant le soir dans les projecteurs, car mon chauffeur moto, que j'ai retrouvé, est passablement ivre, alors qu'il conduit déjà assez mal la journée, faire huit kilomètres de nuit dans la circulation, non merci !

PARENTHESE SUR LES ZEDIS ou STUPAS

La plupart des gens disent « Pagodes », soit « PAYAS », mais il y a les « PATHOS » rectangulaires et creux, en clair des temples, et les « ZEDIS » appelés par ailleurs, Tibet, Népal, Inde « STUPAS », en forme de cloche, blancs au Népal, dorés (shwé!) au Myanmar, fermés, totalement clos, censés renfermer dans leur cœur, une relique de Bouddha...

Un cheveu,
Une petite esquille d'os,
Un cil,
Une rognure d'ongle,
Un petit morceau de peau,
de cartilage,
Un autographe,
Une photo d'identité !,
Un crachat,
Une crotte de nez,
Un clin d’œil,
Un bout d’appendice,
de prépuce,
Un poil de...,
Un pet ?

Quand on voit le nombres de Zédis au Myanmar, et de stupas dans le reste du monde bouddhiste, le doute s'insinue..
J'y crois à peine pas du tout !

Pas plus qu'au saint suaire, aux reliques de saint Jacques de Compostelle, ou aux produits bios...
Enfin, il faut bien croire en quelque chose, pour avoir le sentiment d'exister, un peu d'espoir, et un sujet de conversation...
 
( je sens que je vais en avoir un avec les produits bios ! Ça va arriver tout seul.. je suis prêt! Mais pas sur ce blog, please...)

BON, PHOTOS,

Et on se retrouve à MANDALAY
Le grand Bouddha couché (nouveau)


Le symbole de Bago,
dans une immense étendue d'eau, rien pour se poser,
seul un minuscule rocher,
 le mâle s'y pose, difficilement,
pour permettre à sa femelle de se poser sur son dos...

Les pieds du Bouddha (nouveau)



L'ancien Bouddha couché...





L'oreiller de Bouddha !



Le grand stupa


Pas large pour se promener...


Bien raides les escaliers


Visite au marché
Contrairement à l'annonce en début d'article, je ne peux pas continuer d'un seul tenant, problème de poids du fichier sans doute,
 
Donc, MANDALAY dans une autre publication!
Alors
 
              ENJOY
                                       &
                                                     B.A.P.





 

 

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