Tal
vez vaya a la Havana - septembre 2017
Oui,
J'irai peut-être à Cuba !
Petit
article pour vous faire sourire en attendant la suite !
Après
quelques semaines passées en France, pour des raisons diverses, et
quelques empêchements, climatiques ou conjoncturels, mais qui m'ont
permis de retrouver ceux que j'appelle « les miens »,
famille, parentèle, amis de longue date, rencontres de voyage, amies
et amis de cœur et d'idées,
Permis
également de constater qu'après cet interlude, le plus long depuis
quarante-deux ans !, je n'étais pas fait pour ça, ni pour la
France, ni pour son climat, ni pour les Français dans leur globalité
(respect et bisous aux autres), je ferai tout mon possible pour que
ça ne se reproduise pas...
Cela
fait un moment, un long moment, que j'ai envie de visiter Cuba, je
suis prêt et j'attends, j'attends surtout le créneau météo !,
dépressions et cyclones se succèdent depuis deux mois, dont deux « big »!
Dès
que je peux, je m'envole et me pose là-bas,
Envie
de faire des photos, les voitures improbables et « collector »
américaines, les immeubles avec leur architecture coloniale qui
raconte tant, le petit côté « Francès » qui apparaît
souvent quand on sait regarder,
Et
puis la folie cubaine,
Aller
goûter le rhum cubain, le Havana Club, le Sylver Dry dans la rue, le
Carta Blanca, et puis, Carta Oro, Siete Añejo, et pourquoi pas un
verre de « Matusalem Añejo Superior » !
Et
puis quelques bières, Mayabe, Hatuey, Cristal et Bucanero...
Retrouver
les lieux et adresses de Zoé Valdés,
Croiser le fantôme de Maria
Cepero dans la rue Obispo, son corsage tâché de sang au niveau du
sein gauche,
Et
celui du « Ché », Ernesto Rafael Guevara de la Serna,
dont j'ai suivi la vie, et la mort, quand j'avais dix-sept ans...
ALLEZ,
LE TOP 10 DES BONNES RAISONS DE VISITER CUBA !
-Les
cigares
-Le
rhum, le mojito, le daiquiri, et le cuba libre...
-Le
climat (enfin, pas toute l'année !)
-La
musique, le « son »
-Le
Buena Vista Social Club
-Ernest
Hemingway
-Le
« Che »
-Jose
Maria de Heredia
-Christophe
Colomb et Diego Velazquez
Pas le peintre !!!
-Des
femmes belles,
avec des croupes magnifiques,
qui dansent la salsa
cubaine...
Et
puis, finalement,
« Non
licet omnibus adire Habanaguana » !!!
Envie de faire ces photos bientôt, et bien d'autres... |
Pour
presque finir, et pour sourire !
J'apprends,
en regardant une émission sur Angela Merkel, à l'occasion des
élections allemandes, qu'elle est originaire, et a grandi dans le
nord de l’Allemagne de l'est, sur les bords de la Baltique, à
Insel Rügen, exactement là où je me trouvais quand j'avais seize
ans, un de mes premiers voyages initiatiques ! Elle était à
peine plus jeune,
A
l'époque, un endroit paumé de l'ex Allemagne de l'est, sous
"protectorat russe", mais avec de belles plages, Sassnitz, Bergen, et
le village de Binz !
De
petits icebergs qui flottent en surface de la mer, quand on a le
courage de se baigner dans l'eau très froide,
Mais
des filles très « chaudes » pour nous jeunes Français,
imberbes et souvent puceaux, qui étions aux nues !!!
Quand
les jeunes Françaises nous laissaient, au mieux, leur effleurer les
seins au cinéma, les jeunes Allemandes de notre âge, voire moins,
se mettaient nues sur la plage de Binz (quel binz!), et constatant le
résultat, c'est-à-dire de belles érections d'ados, qui devaient
nous faire ressembler à des singes en rut, venaient nous tripoter le
sexe, jusqu'à nous faire jouir sur le sable de la plage, en
riant !!!
Tout
cela sur la musique « Hard day's night » des Beatles...
Alors,
je pense que c'est peut-être Angela Merkel qui m'a offert ma
première « branlette » bilatérale (sans les mains!), et
que c'est cinquante ans plus tard que la question se pose...
Comme
quoi la vie est pleine de surprises, de souvenirs, et de questions...
Je
rappelle que, comme je l'ai dit au départ de mon blog, et quelle
qu'en soit la présentation, sérieuse, historique, humoristique, ou
franchement décalée, tout ce que je raconte est totalement vrai !
Il
me revient que les destinations de mes premiers voyages étaient
uniquement choisies en raison du nom du lieu, BINZ me plaisait
beaucoup...
Il
faudrait vérifier, mais un village voisin devait se nommer
« PUTBUS », de là à imaginer, nous, jeunes ados pleins
de fantasmes, que si on prenait le bus, il y aurait sûrement une
salope dedans !!! A dix-sept ans c'est facile, et plaisant.
Je
viens de trouver une photo d'Angela à seize ans sur la plage de Rügen, elle ne
me dit rien...
Par
contre, une de ces jeunes coquines m'avait donné son petit
porte-monnaie, avec quelques pièces et un petit coquillage, je l'ai
toujours dans mes boîtes de souvenirs.... j'ai oublié son prénom...
Et
puis, pour finir,
J'en
ai profité pour avancer « mes bouquins », les deux que
j'ai commencé à écrire il y a trois ans,
Et
la découverte du prix de la prétention, la prétention de
l'écrivaillon, l'humilité de l'écrivain..
Entre
rédiger un blog et écrire un livre, des années-lumière !!!
Le
blog est au roman ce que le Canada Dry est au Champagne...
Comprendre,
au fil des jours, qu'il faut toujours être prêt, avoir toujours sur
soi papier et crayon, qu'on ne peut remettre à plus tard, à toute à
l'heure, à demain matin, sinon l'architecture des mots est perdue,
l'idée diluée, le texte fade,
Pouvoir
écrire le jour, la nuit, dans le bus, le train, le lit, le bistrot,
Donc
des notes, quotidiennes, diurnes, nocturnes, matinales ou vespérales,
sur des feuilles de papier, des post-it, dans les marges du quotidien
local, au revers des sous-bocks de bars, sur les pages arrachées
dans des livres trouvés dans les hôtels, en général les
dernières, plus ou moins vierges,
Et
puis la peur, la peur de se faire lire, la peur de faire confiance
pour se faire corriger, passage obligé,
Et
le constat, terrible, terriblement vrai, que l'on ne devrait pas, que
l'on n'aurait pas dû, que finalement ce serait bien plus facile de se
foutre à poil en public que de libérer ses écrits...
Je
compatis à l'angoisse de tous ceux qui ont décidé de confier leur
premier manuscrit au correcteur et à l'éditeur,
Belle
expérience tout de même, belle expérience d'humilité...
Bon,
je vous laisse,
VAYA A LA HAVANA !
On
se retrouve là-bas,
MUSIQUE: https://www.youtube.com/watch?v=aZjHr7sQGo4
Je pense que celle-là, vous y aurez droit à chaque article, dans ses plus belles versions...
HASTA SIEMPRE...
Difficile à traduire, qui a exactement le même sens que quand je dis "à tout à l'heure" aux gens que je quitte, expression de marins qui se disent au revoir, sans savoir si ils se reverront dans un mois, ou dans vingt ans...
Et
encore un grand merci à tous ceux qui m'ont ouvert leur porte, leur
cœur, un lit ou un canapé,
En
attendant,
ENJOY
&
A mal nommer les choses,
on ajoute au malheur du Monde...
(A Camus)
Si la suite est du même acabit on va se régaler !
RépondreSupprimerBien viaje amigo !