JOURNAL INTIME (extraits)
Octobre 2015
Depuis
que j'ai repris le rhum dans le premier café du matin, je me sens
beaucoup mieux,
suivi
d'un petit « one » pour passer, très détendu, par les
toilettes, les journées débutent vraiment bien...
Très
tôt, j'aime déjà mon prochain,
(je regarde toujours ce clip quand je suis dans un endroit où je ne peux pas avoir mon café du matin...)
Mon voisin,
Que
je prenais vraiment pour un con, aucune personnalité, toujours de
mon avis, même quand je changeais d'avis, est vraiment, finalement ,
un bon mec,
toujours
d'accord avec moi,
pas
si con ce type.....
La voisine d'en face,
Que
je trouvais très grosse, et très bête, avec, en plus, son côté
punk, et son crâne rasé,
m'apparaît
maintenant comme une synthèse de géométrie, plutôt sensuelle,
ronde, avec un esprit bien carré, et, peut être, un pubis glabre,
triangulaire, orné d'un joli percing....
Apte
à comprendre,
aisément,
l'incidence des changements de variables dans
les équations non linéaires !
Même le facteur,
Qui
ne glisse dans ma boîte, que factures et publicités, me semble
prometteur, compétent et sérieux, tout à fait capable de me faire
parvenir une lettre d'amour un jour prochain,
nous
ne sommes que le 20 septembre,
je vais quand même lui donner ses
étrennes demain...
Et puis cette pluie,
Fine
et froide, quasiment poétique, qui me tombe dessus depuis huit
jours, après presque une journée, monotone, de beau temps, c'est
peut être Dieu qui pleure sur mon sort...
Bon,
je ne crois pas en Dieu,
mais merde !,
c'est quand même une
preuve ça !
Et
il n'est que huit heures du mat !
Putain,
je vais bien !
Bon,
Ce
journal intime, j'espère que tu ne l'as pas pris au sérieux, au
premier degré,
c'est
de l'humour au quarantième degré !
(eh oui, le
rhum!)
Et
puis j'aime à m'amuser sur la toile,
pourtant
je ne suis pas très Net !
Et
puis, le RHUM,
ABUSUS
NON TOLLIT USUM...
ALLEZ,
je repars,
A la recherche de ces imprévus qui vous contraignent à réfléchir, à
vous remettre en question, et vous font battre le cœur,
C'est
à dire, l'aventure, l'émotion, la peur,
Je
fait partie de ces espèces d'oiseaux qui, totalement libres dans
l'espace, se posent parfois au sol, par fatigue, curiosité, ou par
hasard, et aussitôt, se demandent pourquoi, sachant qu'ils auront du
mal à redécoller, espèce oblige, malgré l'envie,
Le
problème est que je ne sais pas me poser sur une branche d'arbre, ou
un fil électrique,
Alors,
pendant cette courte pose, voulue ou imposée, on fait un peu de
gras, avant de repartir, passereau migrateur, vers de nouveaux
horizons, se jurant qu'on ne se posera plus,
Vœux
pieu,
Migrateur
menteur !
Je
sais où je vais,
On
se retrouve là bas.....
En
attendant,
ENJOY
&
B.A.P.
Belle signature !
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