Comme un aimant Janvier 2015




COMME UN AIMANT Janv 2015




Comme attiré par un aimant, après une période, certes agréable, mais empreinte de longs moments d'immobilité, qui m'a permis de revoir famille, amis de l'hémisphère nord, et de l'hémisphère sud, je reviens, tel la petite balle du JOKARI, vers ma « planchette », ma favela thaï, à quelques miles de mon île préférée, Koh Phayam.

MUSIQUE :

 https://www.youtube.com/watch?v=FunGnPaBaWU


Je dois dire que j'ai une bonne raison, mes amis des landes, visités chez eux en novembre dernier, m'avaient averti qu'ils pensaient retourner en Thaïlande, et justement, séjourner, entre autre, à Koh Phayam,

Ce blog n'y est peut-être pas étranger !!!

J'ai aussi encore un défi à relever, n'aimant pas rester sur un échec !

Ma dernière tentative de tour de l'île en kayak, le 8 octobre dernier, s'était soldée par un abandon, et de plus, j'avais failli me noyer...

Il faut dire que les conditions étaient épouvantables, vagues de plus d'un mètre..., grand vent, avec un kayak de plage, c'était un peu mission impossible !


Donc, bonne raison d'essayer de synchroniser une nouvelle rencontre, plaisir et défi sportif, quand on aime, on ne compte pas !!!



Bonne raison, ou prétexte ?

Je ne me pose pas la question, mais à l'instant, j'ai failli le faire !



Sans nous être concertés, à l'instant où je sors de l'aéroport de Bangkok, je prends mon téléphone et compose leur numéro...ils m'apprennent qu'ils viennent d'arriver à la gare des bus de la ville, en provenance du nord du pays !!!

Ils sont à dix kilomètres de moi !

J'hésite un instant mais, finalement, nous nous verrons plus tard, je file à la gare, saute dans un bus et, 11h plus tard, après une nuit de trajet, je retrouve ma favela...



Les quelques thaïs de « ma » rue me voient arriver avec surprise, et sourires, ils ne pensaient pas me revoir, je crois...
Mais ils m'accueillent chaleureusement !
 
Pour preuves les provisions qui tombent chaque jour, des pêcheurs, ou des femmes de pêcheurs, cadeaux offerts avec le sourire,
J'ai un régime de Roi, et me gave de fruits de mer...
 
Quelques photos, car, faute d'aventure, j'ai fait des clichés de mes repas!!!
 



 
 

Pour les birmans, majoritaires, je reste un alien, ça s'arrangera peut être avec le temps...


J'irai bientôt au Kampuchéa, comme disent les thaïs, qui n'aiment pas trop les cambodgiens, qui le leur rendent bien !

Il faut dire que des siècles de guerres laissent toujours des traces, et que les frontières ne satisfont personne.


C'est d'ailleurs, peut être, l'art le plus difficile sur la planète, le plus dangereux aussi, et le plus lourd de conséquences, que de tracer une frontière, surtout quand ce sont d'autres qui s'en chargent...



Un trait de crayon sur la carte du monde...

Le crayon est bien une arme...

Contre les cons,

Contre l'intolérance,

Contre la dictature,

Contre l'injustice,

Mais parfois une arme de guerre, potentielle, en devenir...

L'art de couper des terres,

Des peuples et des familles,

Aussi violemment que d'un coup de sabre...

Le crayon OUI

Tout dépend de la main qui le tient...



PETITE PARENTHESE :

J'ai eu le plus grand mal à rejoindre mon « hutong »,

Difficultés dès le départ de Nouméa, car on ne voulait plus de moi à bord de l'avion !

Je dis « plus » car quelques jours plus tôt on avait bien accepté de me vendre mon billet, un aller simple !!!

Pire encore au Japon, à Osaka, où ça bloquait vraiment, mais après maintes difficultés, et des heures de palabres, ça a fini par passer !!!


L'occasion de vérifier qu'il n'est pas si facile, pour un voyageur, d'aller au gré de ses envies...

Les compagnies aériennes, les services d'immigration n'aiment pas les voyageurs "intraçables..."

Le touriste ne pose pas problème, il arrive, dépense son argent, dérange un peu parfois, mais il rentre chez lui.

Le nomade pose problème, on sait d'où il arrive, mais on ne sait exactement combien de temps il va rester, combien il a d'argent à laisser, et où il va aller ensuite!! il dérange...il dérange..



FIN DE LA PETITE PARENTHESE 



Je profite de cette attente, celle de mes amis landais, qui aiment le « Pays Du Sourire »,

Des «  Thaïs-Landais » en quelque sorte ! Pour faire deux choses :



1- Du sport, car la ville dispose d'un immense complexe sportif, indoor et outdoor, avec de multiples équipements, et tout cela parfaitement gratuit !



2- Apprendre un peu le thaï !
Comme j'ai choisi de faire de cet endroit, pour un temps, un camp de base, avant d'aller visiter les pays voisins, autant se perfectionner un peu dans la langue locale.

Donc, une à deux heures par jour avec une méthode sympa Thaï/English, en premier lieu les nombres, cardinaux, ordinaux, et les dates, facile au final ! En trois jours, c'est bâclé!



Donc, journée type :

Debout, petit déj léger, 3km, deux heures de sport, retour 3km, douche, petit déj copieux, une bonne heure de Thaï, et il reste une partie de la journée pour activer
( activer ça signifie « pratiquer des activités »( PCQS)



Je pète la forme !!!



Et premiers plaisirs, un pad thai, une somtam, une tom yam soup...

comment ça, j'oublie quelque chose ?

À oui bien sûr, quelques bières......



AH, la musique, pas par hasard...
J'ai choisi cette petite balade des années soixante,
 qui ne me semble pas démodée...

Dédiée à tous ceux, débarrassés des motivations trop vénales ou mercantiles, et à l'esprit sain.



Un clin d’œil aussi, à tous ces jeunots qui, se croyant novateurs, avec de belles et nouvelles idées, ne font que réinventer, plus ou moins mal souvent, ce qui a déjà été dit, écrit, ou chanté !!!

Ah, l'inculture, comme c'est confortable...



L'Homo éructant n'évolue pas très vite !



Cela laisse augurer une nouvelle rubrique du blog, de temps en temps, déjà commencée, et qui s’appellera : PDVC ! (PCQS)

Mais en toute gentillesse !

Un scoop pour finir,
comme quoi tout vient à point à qui sait attendre,
J'ai réussi à prendre en photo, avec son accord, une jeune maman Birmane avec son bébé !




Allez, j'attends mes potes,

et vous, vous attendez la suite !

On se retrouve à Koh Phayam



En attendant donc



                           ENJOY

                                                                         AND

                                                                 B.A.P.





1 commentaire:

  1. Maintenant, c'est tes potes qui attendent la suite...et pour cause !
    Merci d'avoir repris ta plume, ton crayon. Bisous

    RépondreSupprimer