COMME
UN AIMANT Janv 2015
Comme
attiré par un aimant, après une période, certes agréable, mais
empreinte de longs moments d'immobilité, qui m'a permis de revoir
famille, amis de l'hémisphère nord, et de l'hémisphère sud, je
reviens, tel la petite balle du JOKARI, vers ma « planchette »,
ma favela thaï, à quelques miles de mon île préférée, Koh
Phayam.
MUSIQUE :
Je
dois dire que j'ai une bonne raison, mes amis des landes, visités
chez eux en novembre dernier, m'avaient averti qu'ils pensaient
retourner en Thaïlande, et justement, séjourner, entre autre, à Koh
Phayam,
Ce
blog n'y est peut-être pas étranger !!!
J'ai
aussi encore un défi à relever, n'aimant pas rester sur un échec !
Ma
dernière tentative de tour de l'île en kayak, le 8 octobre dernier,
s'était soldée par un abandon, et de plus, j'avais failli me
noyer...
Il
faut dire que les conditions étaient épouvantables, vagues de plus
d'un mètre..., grand vent, avec un kayak de plage, c'était un peu
mission impossible !
Donc,
bonne raison d'essayer de synchroniser une nouvelle rencontre,
plaisir et défi sportif, quand on aime, on ne compte pas !!!
Bonne
raison, ou prétexte ?
Je
ne me pose pas la question, mais à l'instant, j'ai failli le faire !
Sans
nous être concertés, à l'instant où je sors de l'aéroport de
Bangkok, je prends mon téléphone et compose leur numéro...ils
m'apprennent qu'ils viennent d'arriver à la gare des bus de la
ville, en provenance du nord du pays !!!
Ils
sont à dix kilomètres de moi !
J'hésite
un instant mais, finalement, nous nous verrons plus tard, je file à
la gare, saute dans un bus et, 11h plus tard, après une nuit de
trajet, je retrouve ma favela...
Les
quelques thaïs de « ma » rue me voient arriver avec
surprise, et sourires, ils ne pensaient pas me revoir, je crois...
Mais ils m'accueillent chaleureusement !
Pour preuves les provisions qui tombent chaque jour, des pêcheurs, ou des femmes de pêcheurs, cadeaux offerts avec le sourire,
J'ai un régime de Roi, et me gave de fruits de mer...
Quelques photos, car, faute d'aventure, j'ai fait des clichés de mes repas!!!
Pour
les birmans, majoritaires, je reste un alien, ça s'arrangera peut être avec le temps...
J'irai
bientôt au Kampuchéa, comme disent les thaïs, qui n'aiment pas
trop les cambodgiens, qui le leur rendent bien !
Il
faut dire que des siècles de guerres laissent toujours des traces,
et que les frontières ne satisfont personne.
C'est
d'ailleurs, peut être, l'art le plus difficile sur la planète, le
plus dangereux aussi, et le plus lourd de conséquences, que de
tracer une frontière, surtout quand ce sont d'autres qui s'en
chargent...
Un
trait de crayon sur la carte du monde...
Le
crayon est bien une arme...
Contre
les cons,
Contre
l'intolérance,
Contre
la dictature,
Contre
l'injustice,
Mais
parfois une arme de guerre, potentielle, en devenir...
L'art
de couper des terres,
Des
peuples et des familles,
Aussi
violemment que d'un coup de sabre...
Le
crayon OUI
Tout
dépend de la main qui le tient...
PETITE
PARENTHESE :
J'ai
eu le plus grand mal à rejoindre mon « hutong »,
Difficultés
dès le départ de Nouméa, car on ne voulait plus de moi à bord de
l'avion !
Je
dis « plus » car quelques jours plus tôt on avait bien
accepté de me vendre mon billet, un aller simple !!!
Pire
encore au Japon, à Osaka, où ça bloquait vraiment, mais après
maintes difficultés, et des heures de palabres, ça a fini par
passer !!!
L'occasion
de vérifier qu'il n'est pas si facile, pour un voyageur, d'aller au
gré de ses envies...
Les
compagnies aériennes, les services d'immigration n'aiment pas les
voyageurs "intraçables..."
Le
touriste ne pose pas problème, il arrive, dépense son argent,
dérange un peu parfois, mais il rentre chez lui.
Le
nomade pose problème, on sait d'où il arrive, mais on ne sait
exactement combien de temps il va rester, combien il a d'argent à
laisser, et où il va aller ensuite!! il dérange...il dérange..
FIN
DE LA PETITE PARENTHESE
Je
profite de cette attente, celle de mes amis landais, qui aiment le
« Pays Du Sourire »,
Des
« Thaïs-Landais » en quelque sorte ! Pour faire
deux choses :
1-
Du sport, car la ville dispose d'un immense complexe sportif, indoor
et outdoor, avec de multiples équipements, et tout cela parfaitement
gratuit !
2-
Apprendre un peu le thaï !
Comme j'ai choisi de faire de cet
endroit, pour un temps, un camp de base, avant d'aller visiter les
pays voisins, autant se perfectionner un peu dans la langue locale.
Donc,
une à deux heures par jour avec une méthode sympa Thaï/English,
en premier lieu les nombres, cardinaux, ordinaux, et les dates,
facile au final ! En trois jours, c'est bâclé!
Donc,
journée type :
Debout,
petit déj léger, 3km, deux heures de sport, retour 3km, douche,
petit déj copieux, une bonne heure de Thaï, et il reste une partie
de la journée pour activer
( activer ça signifie « pratiquer
des activités »( PCQS)
Je
pète la forme !!!
Et
premiers plaisirs, un pad thai, une somtam, une tom yam soup...
comment
ça, j'oublie quelque chose ?
À
oui bien sûr, quelques bières......
AH,
la musique, pas par hasard...
J'ai choisi cette petite balade des
années soixante,
qui ne me semble pas démodée...
Dédiée
à tous ceux, débarrassés des motivations trop vénales ou
mercantiles, et à l'esprit sain.
Un
clin d’œil aussi, à tous ces jeunots qui, se croyant novateurs,
avec de belles et nouvelles idées, ne font que réinventer, plus ou
moins mal souvent, ce qui a déjà été dit, écrit, ou chanté !!!
Ah,
l'inculture, comme c'est confortable...
L'Homo
éructant n'évolue pas très vite !
Cela
laisse augurer une nouvelle rubrique du blog, de temps en temps, déjà
commencée, et qui s’appellera : PDVC ! (PCQS)
Mais
en toute gentillesse !
Un scoop pour finir,
comme quoi tout vient à point à qui sait attendre,
J'ai réussi à prendre en photo, avec son accord, une jeune maman Birmane avec son bébé !
Allez,
j'attends mes potes,
et
vous, vous attendez la suite !
On
se retrouve à Koh Phayam
En
attendant donc
ENJOY
AND
B.A.P.