HABANA
VIEJA
octobre
2017
Je
retourne dans la vieille ville, flâner, prendre mon temps, et
regarder les détails,
Je tombe encore sur de vieilles américaines insensées (je parle de voitures bien sûr),
En
particulier une FORD modèle « De Luxe », de 1948, moteur
V8, toute la sellerie en cuir, tableau de bord, volant, accessoires,
chromes, un véritable bijou !!!
Je
dénombre pas moins de vingt musées, Art Colonial, Monnaie,
Alexandre Humbolt (Tiens!), Révolution, Navigation, Numismatique,
Peintures murales, Simon Bolivar, Histoire Nationale, Arabe, Histoire
Naturelle...
Je
m'abstiens, moins en raison du fait que ça soit payant, mais
surtout, parce que les photos sont toujours interdites...
Je
visite les petits parcs, espaces verts, toujours agrémentés de
sculptures historiques, en général des héros militaires des successives révolutions.
Je
découvre le street-art cubain, peintures, faïences, et tags,
Les
« Sculptures Vivantes », immobiles, qui ne cillent pas,
ne bougent pas, ne semblent pas même respirer, semblables en tout
point à des bronzes figés !
Je
passe une demi-heure en pause, à contempler une fée assise, d'une très
grande poésie,
Impression
d'être dans un conte...
Me suis fait un copain, qui m'appelle Ernest !!! |
Je
retrouve les bars fréquentés par Ernest Hemingway,
Bien
sûr, la Bodeguita del Medio,
le Floridita,
et le Sloopy Joe's,
Le quartier général d'Hemingway... |
Fréquentés
également par : Salvador Allende, Nicolas Guillon, Harry
Belafonte, Nat King Cole, John Wayne, et bien d'autres...
Leurs
signatures figurent sur les murs, ainsi que d'autres, plus
récentes,de pas mal de connards....enfin !
Je
commence à goûter les bières locales, car je n'ai pas oublié ma
profession de foi !, la Cristal, douce et légère, la Bucanero,
plus musclée,
Il
faudra que je m'intéresse aux rhums locaux, j'ai vu qu'il y avait du
boulot, mais je ne vais pas me défiler !
Je
dois bouger un peu pour aller dans le Centro Habana, pour deux
choses,
La
Plaza de la Révolution
Conçue
par un architecte français, Jean-Claude-Nicolas Forestier, en 1920,
elle reste très « stalinienne »,
Gigantesque
esplanade de béton, sans la moindre ombre, si il fait beau, c'est un
four, que dis-je un grill,
Cernée
par, le siège du gouvernement cubain, le ministère de l'intérieur
avec, en façade, le portrait d'Ernesto Guevara, le ministère des
communications, avec celui de Camilo Cienfuegos, autre grande figure
de la révolution des années cinquante, le siège du parti
communiste cubain, et une tour de 138 mètres, monument dédié à
José Marti, avec, à son pied, sa sculpture en position du
« Penseur »,
La
température est torride, l'ambiance glaciale...
Pas
un arbre, pas un brin d'herbe !
L’hôtel
Habana Libre
Passage
à l'hôtel « Habana Libre », avec, à son sommet, le
logo, dont manquent quelques lettres, le plus grand et le plus
audacieux des hôtels de La Havane, ouvert en 1958, aujourd'hui terne
et désuet,
Il
devint, en janvier 1959, le QG de Castro, qui administra Cuba depuis
une des suites des hauts étages, à son arrivée victorieuse à La havane.
Subsiste,
au vingt-quatrième, une institution, le cabaret Turquino, musique,
danseuses très sexy, tout cela très cher, je n'irai pas...
La fresque géante au pied de l'hôtel |
Je vais quitter La Havane et partir vers le nord,
On se retrouve là-bas, à Viñales,
Quelques photos pour finir...
San Francisco d'assis |
La Cathédrale |
Les taxis œufs ! |
C'était l'époque de la surenchère, toujours un petit plus sur le toit... |
Cervantes... |
Dans une galerie d'art, une nouvelle version du Che !! |
Les flics ont de superbes Moto Guzzi ! |
Vue de nuit sur la grande place |
Les grandes danseuses |
Magnifique sculpture moderne |
Une des premières Cox ! |
En attendant,
ENJOY
&
B.A.P.
Eh ! as-tu trouvé BUZZ ?